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La Peau que j'habite (La Piel que habito)

Esp. 2011. Thriller de Pedro Almodovar avec Antonio Banderas, Elena Anaya, Marisa Paredes. Créateur d'une peau artificielle très résistante, un chirurgien plastique l'expérimente sur une jeune femme séquestrée dans sa clinique privée. Récit complexe d'une vengeance tordue, librement inspiré d'un roman de Thierry Jonquet. Mélange réussi de science-fiction, d'horreur et de suspense. Mise en scène d'une précision chirurgicale. Interprètes intenses. (sortie en salle: 18 novembre 2011)

13 ans + (érotisme)
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La Peau que j'habite (La Piel que habito)

13 ans + (érotisme) 13 ans + (érotisme)

Esp. 2011. Thriller de Pedro Almodovar avec Antonio Banderas, Elena Anaya, Marisa Paredes.

Créateur d'une peau artificielle très résistante, un chirurgien plastique l'expérimente sur une jeune femme séquestrée dans sa clinique privée. Récit complexe d'une vengeance tordue, librement inspiré d'un roman de Thierry Jonquet. Mélange réussi de science-fiction, d'horreur et de suspense. Mise en scène d'une précision chirurgicale. Interprètes intenses. (sortie en salle: 18 novembre 2011)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Pedro Almodovar
D'après le roman de Thierry Jonquet
Photographie :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Métropole Films Distribution
Récompenses
Dans sa clinique privée en banlieue de Tolède, le chirurgien plastique Robert Ledgar met au point une peau artificielle très résistante qu'il teste sur Vera, une jeune femme séquestrée dans une chambre à l'étage. Un jour survient Zeca, le fils de la gouvernante Marilia, venu se réfugier dans la propriété après avoir commis un vol de bijouterie à Madrid. Apercevant Vera sur un écran de surveillance, le fugitif croit reconnaître en elle Gal, la défunte épouse de Robert, dont il était l'amant. Au comble de l'excitation, il viole la jeune captive. Mais le docteur Ledgar surgit et abat l'intrus. Tandis qu'il part enterrer le corps, Marilia raconte à une Vera sous le choc comment, il y a treize ans, Zeca, en voulant fuir avec Gal, a provoqué un accident de voiture duquel sa maîtresse est sortie grièvement brûlée. Soignée par son époux attentionnée, la blessée s'est néanmoins jetée du haut de sa fenêtre en voyant le reflet de son visage défiguré et ce, devant sa fillette Norma. À l'adolescence, cette dernière, toujours traumatisée par ce drame, s'est suicidée à son tour, quelques jours après avoir été victime d'une tentative de viol.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour ses retrouvailles avec Antonio Banderas, dont il avait lancé la carrière dans les années 1980 et avec lequel il n'avait pas tourné depuis ATTACHE-MOI en 1990, Pedro Almodovar confronte de nouveau l'acteur à un cas de séquestration sur fond d'obsession maladive. Cette fois cependant, il ne s'agit pas d'une comédie sentimentale épicée mais d'un thriller mâtiné de science-fiction et d'horreur, librement inspiré du roman "Mygale" de Thierry Jonquet. Les thèmes fétiches du cinéaste madrilène - l'image de soi, l'identité sexuelle, la manipulation - sont abordés de front dans un récit d'une grande complexité narrative, aux excès mélodramatiques parfaitement assumés, dont le moteur est une vengeance aussi terrible que tordue. La mise en scène maîtrisée, d'une précision chirurgicale, se marie admirablement avec la subtile et brillante partition d'Alberto Iglesias, son compositeur attitré depuis LA FLEUR DE MON SECRET en 1995. Banderas compose un savant fou fascinant, dont le contrôle des émotions donne froid dans le dos. Face à lui, Elena Anaya (PARLE AVEC ELLE, UNE CHAMBRE À ROME) fait montre d'intensité dans le rôle de la cobaye captive.

Texte : Louis-Paul Rioux

COMMENTAIRES

04 août 2017, 14:57:17

Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières

Un thriller tordu sur l'identité sexuelle. La fin est aussi inusitée que touchante.

J'attribue à ce film la Cote 3


19 août 2016, 18:45:53

Par : Jason Plante, Gatineau

Pedro Almodovar nous a mainte et mainte fois prouve qu'il revendique son statut d'Alfred Hitchkock dans ce thriller qu'il a lui-meme qualifie de "drame d'horreur sans cris ni frayreurs". Ce film LGBT nous prend par surprise des sa premiere minute (qu'est-ce que la fille fait la ???) et nous dirige vers une vengeance aussi terrible que tordu. Ce n'est pas la premiere collaboration entre Benderas et Almodovar. Si la science se rends jusque-la (mettre un visage pareille a ses pulsions), bienvenue la science!!! La seule erreur est ou sont ces lignes sur la peau qui devraient disparaitre et elles sont reapparus au fil du scenario... Mon LGBT film prefere...

J'attribue à ce film la Cote 3


04 mai 2015, 10:47:07

Par : Yvan Godbout, L'Ange Gardien

Almodovar se lance dans le thriller avec ce film déroutant mais ô combien fascinant. Une mise en scène ciselé au scalpel, une distribution impeccable(Antonio Banderas est plus que parfait), des images qui collent à la rétine, intensifiées par une partition musicale unique et un scénario complexe qui nous prend par surprise à tout moment. On se demande bien, pendant la première demi-heure, dans quel bateau ce cher Almodovar tente de nous faire monter. Mais comme dans tous ses films, le charme opère et nous sommes pris au piège. Il réussit à mêler les cartes, entre mélodrame, science-fiction, épouvante. Et lorsqu'on comprend enfin ce qui se passe, on ne peut qu'embarquer dans cette danse tordue et macabre. Un autre grand cru, à mille lieu des thrillers américains actuels. Le cinéma d'Almodovar possède une âme, et les petits défauts que l'on trouve dans ses films n’entache en rien toute sa richesse.

J'attribue à ce film la Cote 3


Revue de presse

Histoire de peau

Maîtrisé de bout en bout, avec des fils qui rattachent habilement un récit étonnant (...), LA PEAU QUE J'HABITE aborde plusieurs thèmes (...) chers au cinéaste (...). Malgré son caractère très dérangeant, [ce film] est à classer dans les Almodovar de très bon cru. Antonio Banderas (...) trouve ici l’un de ses meilleurs rôles.

Peau que j'habite, La Pedro Almodovar

Horrible à souhait

Avec autant d'exagérations et de revirements scandaleux, Almodovar aurait facilement pu faire tourner cette intrigue en infecte bouillie grand-guignolesque. Mais au contraire, tous les personnages (...) font preuve d'une intensité décontractée. (...) un film troublant qui vous hante longtemps après la fin du générique.

Peau que j'habite, La Pedro Almodovar

Se dévore comme un roman de gare déjanté

Certes, le cinéaste entremêle mal les récits, inflige un prologue maladroit et passe un peu à côté du potentiel horrifique de son sujet mais, grâce à une mise en scène raffinée et à une prestation impeccable d'Antonio Banderas, le film se dévore comme un roman de gare déjanté.

Peau que j'habite, La Pedro Almodovar

Almodovar monte d'un cran dans la noirceur

La séduction énigmatique du récit (...) est (...) décuplée par de somptueuses réminiscences cinéphiles. Almodovar en joue avec encore plus de virtuosité que dans ÉTREINTES BRISÉES. (...) il convoque le Buñuel de TRISTANA (...). La folie hitchcockienne est omniprésente (...). Le fantôme de Franju rôde sans cesse.

Peau que j'habite, La Pedro Almodovar

Passionnant

(...) l'ambiguïté de leurs relations nourrirait à elle seule un drame passionnant. C'est loin de suffire pour Almodovar, chez qui surgit un violeur en combinaison de fauve suscitant l'effroi autant que le rire… Fascinant de bout en bout, LA PEAU QUE J'HABITE subit surtout, à mi-parcours, un rebondissement renversant.

Peau que j'habite, La Pedro Almodovar

La Belle Captive

Thriller à l’esthétique soignée, (...) sur fond de mélodrame (...), LA PEAU QUE J'HABITE se révèle (...) l’une des histoires d’amour les plus tordues et complexes qu’Almodovar ait racontées. (...) Portant solidement le film sur ses épaules, Antonio Banderas joue avec une impeccable retenue.

Peau que j'habite, La Pedro Almodovar

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