Go to main content
3

Il faut qu'on parle de Kevin (We Need to Talk About Kevin)

G.-B. 2011. Thriller de Lynne Ramsay avec Tilda Swinton, Ezra Miller, John C. Reilly. L'existence difficile d'une femme dont le fils a été incarcéré à la suite d'une tuerie dans son école secondaire. Méditation ambiguë sur l'imputabilité parentale, d'après le roman de Lionel Shriver. Scénario fort bien structuré. Symbolisme parfois appuyé. Montage d'une finesse remarquable. Mise en scène organique. T. Swinton brillante. (sortie en salle: 10 février 2012)

13 ans +
3

Il faut qu'on parle de Kevin (We Need to Talk About Kevin)

13 ans + 13 ans +

G.-B. 2011. Thriller de Lynne Ramsay avec Tilda Swinton, Ezra Miller, John C. Reilly.

L'existence difficile d'une femme dont le fils a été incarcéré à la suite d'une tuerie dans son école secondaire. Méditation ambiguë sur l'imputabilité parentale, d'après le roman de Lionel Shriver. Scénario fort bien structuré. Symbolisme parfois appuyé. Montage d'une finesse remarquable. Mise en scène organique. T. Swinton brillante. (sortie en salle: 10 février 2012)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Musique :
Montage :
Entre son boulot et son petit bungalow, Eva affronte la haine collective au quotidien depuis l'incarcération de son fils à la suite d'une tuerie survenue à l'école secondaire du quartier. Encore ébranlée, la quadragénaire se remémore une existence heureuse auprès de son mari Franklin, ainsi que les moments plus sombres après la venue au monde du premier enfant du couple, Kevin, un bébé très difficile. En vieillissant, le gamin, qui semble nourrir de la haine envers sa mère, présente devant son père un masque candide. Les choses s'aggravent à l'adolescence alors que Celia, la petite soeur de Kevin, est victime d'un accident qui lui coûte un oeil. Rompue aux manipulations de Kevin, Eva tente de convaincre Franklin de la responsabilité de leur fils dans cette affaire. Or, son mari voit plutôt dans les propos de sa femme des signes de névrose. Archer passionné depuis l'enfance, Kevin emporte un jour son arc et ses flèches à l'école.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après avoir exploré le côté sombre de l'enfance à travers le garçonnet de RATCATCHER puis la folie ordinaire d'une jeune femme nommée MORVERN CALLAR, l'Écossaise Lynne Ramsay parvient à une parfaite synthèse de ces deux thèmes avec ce troisième long métrage, une méditation ambiguë sur l'imputabilité parentale, d'après le roman de Lionel Shriver. Parce qu'elle procède de manière chronologique, la structure en flashback demeure facile à lire. Un montage d'une finesse remarquable confère une qualité organique à l'ensemble, qui évite du coup toute préciosité. Il en va de même pour la mise en scène, en équilibre constant entre naturalisme et impressionnisme. On regrette cela dit un symbolisme appuyé et un personnage de père d'une naïveté invraisemblable. Ce dernier n'en est pas moins expertement campé par John C. Reilly. Offrant une performance infiniment nuancée, Tilda Swinton est également fort bien épaulé par le jeune Ezra Miller.

Texte : François Lévesque

Revue de presse

Du désamour maternel à la haine filiale

Le film propose une expérience quelque peu éprouvante (...). Exercice délicat, que Lynne Ramsay réussit avec une époustouflante maestria.
 

Il faut qu'on parle de Kevin Lynne Ramsay

J'ai tué ma mère

À l'aide d'une mise en scène épidermique baignant dans un climat baroque, Ramsay navigue entre naturalisme et impressionnisme (...)

Il faut qu'on parle de Kevin Lynne Ramsay

Impressionnant **

(...) une tentative assez passionnante de renouveler le film de genre et la figure archiclassique de l'enfant maléfique.

Il faut qu'on parle de Kevin Lynne Ramsay

Suffocated by Motherhood, and a Child Whose Hold Still Lingers

Ms. Ramsay, with ruthless ingenuity, creates a deeper dread and a more acute feeling of anticipation by allowing us to think we know what is coming and then shocking us with the extent of our ignorance.

Il faut qu'on parle de Kevin Lynne Ramsay

Tu seras un monstre, mon fils!

Précis et glaçant. (...) Bref, Kevin fait une entrée fracassante dans la galerie des enfants terribles au cinéma.

Il faut qu'on parle de Kevin Lynne Ramsay

An exquisitely realized adaptation of Lionel Shriver's bestselling novel.

Craft contributions (...) round out an immaculate package that will rep catnip for crix and get auds talking, but may be too bleak for the mainstream.

Il faut qu'on parle de Kevin Lynne Ramsay

Tout ça pour quoi?

IL FAUT QU'ON PARLE DE KEVIN dérange mais déçoit par une finale qui laisse beaucoup de questions sans réponse.

 

Il faut qu'on parle de Kevin Lynne Ramsay

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3