G.-B. 2011. Thriller de Lynne Ramsay avec Tilda Swinton, Ezra Miller, John C. Reilly. L'existence difficile d'une femme dont le fils a été incarcéré à la suite d'une tuerie dans son école secondaire. Méditation ambiguë sur l'imputabilité parentale, d'après le roman de Lionel Shriver. Scénario fort bien structuré. Symbolisme parfois appuyé. Montage d'une finesse remarquable. Mise en scène organique. T. Swinton brillante. (sortie en salle: 10 février 2012)
L'existence difficile d'une femme dont le fils a été incarcéré à la suite d'une tuerie dans son école secondaire. Méditation ambiguë sur l'imputabilité parentale, d'après le roman de Lionel Shriver. Scénario fort bien structuré. Symbolisme parfois appuyé. Montage d'une finesse remarquable. Mise en scène organique. T. Swinton brillante. (sortie en salle: 10 février 2012)
Après avoir exploré le côté sombre de l'enfance à travers le garçonnet de RATCATCHER puis la folie ordinaire d'une jeune femme nommée MORVERN CALLAR, l'Écossaise Lynne Ramsay parvient à une parfaite synthèse de ces deux thèmes avec ce troisième long métrage, une méditation ambiguë sur l'imputabilité parentale, d'après le roman de Lionel Shriver. Parce qu'elle procède de manière chronologique, la structure en flashback demeure facile à lire. Un montage d'une finesse remarquable confère une qualité organique à l'ensemble, qui évite du coup toute préciosité. Il en va de même pour la mise en scène, en équilibre constant entre naturalisme et impressionnisme. On regrette cela dit un symbolisme appuyé et un personnage de père d'une naïveté invraisemblable. Ce dernier n'en est pas moins expertement campé par John C. Reilly. Offrant une performance infiniment nuancée, Tilda Swinton est également fort bien épaulé par le jeune Ezra Miller.
Texte : François Lévesque
Arnaud Schwartz - La Croix
Le film propose une expérience quelque peu éprouvante (...). Exercice délicat, que Lynne Ramsay réussit avec une époustouflante maestria.
Mathieu Séguin-Tétreault - Séquences
À l'aide d'une mise en scène épidermique baignant dans un climat baroque, Ramsay navigue entre naturalisme et impressionnisme (...)
Marie Sauvion - Le Parisien
(...) une tentative assez passionnante de renouveler le film de genre et la figure archiclassique de l'enfant maléfique.
A.O. Scott - New York Times
Ms. Ramsay, with ruthless ingenuity, creates a deeper dread and a more acute feeling of anticipation by allowing us to think we know what is coming and then shocking us with the extent of our ignorance.
Sophie Walon - Le Monde
Précis et glaçant. (...) Bref, Kevin fait une entrée fracassante dans la galerie des enfants terribles au cinéma.
Leslie Felperin - Variety
Craft contributions (...) round out an immaculate package that will rep catnip for crix and get auds talking, but may be too bleak for the mainstream.