Hugo
Hugo
L'avis de Mediafilm
Si Martin Scorsese semble ici avancer en terrain inconnu, ce n'est qu'une illusion. Le maniaque d'histoire du cinéma rend hommage à l'inventeur du rêve au grand écran Georges Méliès, avec pour guide un sans-famille pas si loin en esprit de ceux qu'il a déjà mis en scène dans ses films plus adultes. Le résultat est une production luxueuse, d'une rare intelligence, qui tient à la fois de l'odyssée initiatique et du conte victorien. Sauf erreur, HUGO est aussi le premier long métrage qui, pensé en 3D jusque dans ses plus petits détails, risque pour cette raison de pâtir de son éventuelle diffusion en 2D. Scorsese tire magnifiquement parti des possibilités et des limites de la technologie pour rehausser la magie et l'expression du spectacle, qui semble se jouer sous une cloche de verre. Cette oeuvre de beauté, de grâce et de nostalgie promène le spectateur dans un labyrinthe de références savantes et profanes, où il croise au passage le regard de Harold Lloyd et de Christopher Lee, et soutient dans la durée celui d'un héros dickensien à la fois rétro et moderne, campé par l'admirable Asa Butterfield. Exception faite de la jeune Chloe Grace Moretz, qui joue de façon parfois appuyée, le reste de la distribution est impeccable.
Synopsis
Paris, années 1930. Exploité par son oncle depuis la mort de son père horloger, Hugo, onze ans, vit dans une grande gare, à l'insu de l'autoritaire gendarme qui veille sur les lieux. Ses temps libres et solitaires, l'orphelin les consacre à redonner vie à un automate que le défunt avait sauvé de la casse. Mais alors qu'il touche au but, grâce aux indications contenues dans un carnet que lui a légué son père, Hugo se fait confisquer le cahier par le vendeur de jouets de la gare, où il volait régulièrement les pièces manquantes à son puzzle mécanique. Afin de le récupérer, le gamin fait appel à Isabelle, la filleule du vieux commerçant aigri. Mais avant que celui-ci ne se laisse convaincre de remettre le carnet à Hugo, une coïncidence extraordinaire les amène à découvrir que celui qu'Isabelle appelle Papa Georges est en vérité Georges Méliès, le premier maître du septième art. (sortie en salle le 23 novembre 2011)
Année
2011Genre
AventuresDurée
122 min.Origine
États-UnisBande-annonce (EN)
Bandes-annonces
Bande-annonce (EN)
Information
Classification
Genre
Aventures
Année
2011
Durée
122 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
D'après le livre de
Pays
États-Unis
Distribution
Paramount
Interprètes
Récompenses
Oscar, Meilleurs effets visuels, 2012
Oscar, Meilleure photographie, 2012
Oscar, Meilleur son, 2012
Oscar, Meilleur montage sonore, 2012
Oscar, Meilleurs décors, 2012