É.-U. 2011. Science-fiction de Martin Campbell avec Ryan Reynolds, Blake Lively, Peter Sarsgaard. Un pilote de chasse, transformé grâce à une bague verte en superhéros capable de matérialiser ses pensées, combat une entité intergalactique qui décime l'univers. Scénario d'une bêtise affligeante, adapté d'un "comic book". Réalisation manquant d'ambition et de précision. Effets spéciaux de qualité inégale. Vedette peu charismatique. (sortie en salle: 17 juin 2011)
Un pilote de chasse, transformé grâce à une bague verte en superhéros capable de matérialiser ses pensées, combat une entité intergalactique qui décime l'univers. Scénario d'une bêtise affligeante, adapté d'un "comic book". Réalisation manquant d'ambition et de précision. Effets spéciaux de qualité inégale. Vedette peu charismatique. (sortie en salle: 17 juin 2011)
Que voilà un scénario d'une bêtise affligeante. Un prologue explicatif confus donne le ton. Suivent une série de péripéties tour à tour banales, prévisibles, dénuées de tension dramatique et liées les unes aux autres au moyen de très gros fils blancs. L'intrigue est en outre peuplée de personnages secondaires qui disparaissent sans crier gare, comme celui de la scientifique jouée par Angela Bassett, gaspillée. En sénateur arriviste, Tim Robbins n'a pas non plus grand chose à se mettre sous la dent. Restent les jeunes interprètes en manque de charisme et de personnages définis autrement qu'à grands traits. Pire, la réalisation de Martin Campbell (CASINO ROYALE, EDGE OF DARKNESS) déçoit par son manque d'ambition et de précision. Même les effets spéciaux s'avèrent inégaux. Bref, le résultat s'apparente davantage à HANCOCK qu'à SPIDER-MAN.
Texte : François Lévesque
Tim Grierson - Screen Daily
(...) GREN LANTERN aspires to the same gravitas that has become de rigueur for most superhero movies. This creates only a muddled mix of cheerful cheesiness and unconvincing darkness that never quite congeals.
Sonia Sarfati - La Presse
(...) si les scènes se déroulant dans l’espace sont visuellement impressionnantes et les confrontations super héroïques semblent sorties de comic books, chaque retour sur terre se fait plus empesé et maladroit.
François Lévesque - Le Devoir
(...) les quatre scénaristes (...) semblent avoir décidé de ne pas trop se préoccuper de questions telles «logique interne du récit», «suivi narratif» et autres «psychologie des personnages». Pour quoi faire (...)? Les superhéros, ça vend (...)! Et il y a la 3D en prime...
T’Cha Dunlevy - The Gazette
(...) all the special effects and far-out scenarios in the galaxy aren’t enough to save this big-budget affair from the yawn-inducing powers of a bad script.
Kevin Williamson - Ici Week-End / 24 heures
En considérant les personnages et les intrigues secondaires, il n'est pas surprenant que GREEN LANTERN apparaisse davantage brouillon et tronqué qu'épique.