Funkytown
Funkytown
L'avis de Mediafilm
Inspiré des destins tragiques d'Alain Montpetit et Douglas "Coco" Leopold, ainsi que des grandes heures du défunt club Limelight, cet ambitieux film choral brosse un tableau de moeurs dur et désenchanté, sur fond de reconstitution d'époque crédible et vibrante. Ponctué de répliques percutantes, le scénario de Steve Galluccio (MAMBO ITALIANO) ne dépasse toutefois pas l'anecdote et reconduit quelques clichés, surtout en ce qui a trait à la représentation du milieu homosexuel à la fin des années 1970. De plus, les données socio-politiques sont plus ou moins bien intégrées au récit, hormis celles illustrant le caractère résolument bilingue de Montréal à cette époque charnière pour le mouvement souverainiste. Daniel Roby (LA PEAU BLANCHE) livre une mise en scène dynamique, aux mouvements de caméra complexes et précis, tandis que le montage jongle habilement avec les histoires entrecroisées des sept protagonistes. Ceux-ci sont incarnés par de solides interprètes, desquels se démarque Paul Doucet, tour à tour savoureux et touchant dans le rôle de l'excentrique «jet-setter» anglophone, pour qui le réveil sera le plus cruellement brutal.
Synopsis
En 1976, alors que Montréal vibre au rythme du disco, sept hommes et femmes tentent de profiter au maximum de cette mode éphémère. Animateur-vedette, Bastien est le roi incontesté du Starlight, un populaire club de danse où Jonathan, potineur flamboyant, dicte les tendances. Propriété de l'agent d'artistes Gilles Lefebvre, le Starlight est officiellement au nom de son fils Daniel, qui l'a fondé en 1973. Or, malgré ses succès, le jeune homme est traité avec un profond mépris par son père. Celui-ci n'a guère plus d'égards pour Mimi, une ex-star du yéyé réduite au bien-être social, qu'il refuse d'aider à faire un retour sous le signe du disco. Doué pour la danse, Tino, un Italo-Québécois peu intéressé à travailler au restaurant de sa mère veuve, brille un soir sur la piste du Starlight au bras de sa petite amie. Ce qui vaut au couple une apparition à l'émission de Bastien, ainsi que l'attention de Jonathan, sensible aux charmes de Tino. Pendant ce temps, Bastien, bien que marié et père d'une petite fille, tombe amoureux d'Adriana, une ex-mannequin aux ambitions de chanteuse, qui précipite sa chute. (sortie en salle le 28 janvier 2011)
Année
2011Genre
Drame de moeursDurée
133 min.Origine
CanadaInformation
Classification
Genre
Drame de moeurs
Année
2011
Durée
133 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
Pays
Canada
Québec
Distribution
Remstar
Interprètes
Production
Récompenses
Génie, Meilleurs costumes, 2012