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Si tu meurs, je te tue

Fr. 2010. Comédie dramatique de Hiner Saleem avec Jonathan Zaccaï, Golshifteh Farahani, Billey Demirtas. À la mort de son ami d'origine kurde, un ex-détenu parisien se retrouve au centre d'un conflit opposant le père et la fiancée du défunt. Récit tragicomique imprévisible et lumineux. Scénario adroitement construit. Réalisation pleine d'imagination. Composition attachante de J. Zaccaï. (sortie en salle: 25 mai 2012)

Général
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Si tu meurs, je te tue (Si tu meurs, je te tue)

Général Général

Fr. 2010. Comédie dramatique de Hiner Saleem avec Jonathan Zaccaï, Golshifteh Farahani, Billey Demirtas.

À la mort de son ami d'origine kurde, un ex-détenu parisien se retrouve au centre d'un conflit opposant le père et la fiancée du défunt. Récit tragicomique imprévisible et lumineux. Scénario adroitement construit. Réalisation pleine d'imagination. Composition attachante de J. Zaccaï. (sortie en salle: 25 mai 2012)

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Discret et à son affaire, Philippe, ex-détenu dans la quarantaine, vit de petits boulots à Paris. Quand il n'arrive pas à joindre les deux bouts, sa concierge et lui s'entendent pour un paiement en nature, un arrangement qui convient à tous les deux. Un soir qu'il est assis seul à un bar, Philippe fait la connaissance d'Adval, un sans-abri d'origine kurde. Rapidement, les deux hommes se lient d'amitié. Si bien que Philippe offre bientôt à Adval de camper dans un coin de son petit studio. Une sorte de bonheur routinier s'installe entre eux, brutalement interrompu par la mort soudaine d'Adval. Tandis qu'il s'affaire à récupérer la dépouille, Siba, la fiancée du défunt, débarque à Paris et apprend sa mort. La jeune femme n'est pas au bout de ses peines: l'homme qui aurait dû être son beau-père entend à présent la marier à son autre fils. Malgré lui, Philippe est entraîné dans le conflit.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce récit tragicomique imprévisible et lumineux aborde une multitude de thèmes et sous-thèmes qui, s'ils ne sont pas tous approfondis, se révèlent tous riches. Celui de l'amitié virile, au premier chef, séduit par son traitement chaleureux, avec ses deux personnages quasi mutiques. Le parti pris du non-dit prévaut d'ailleurs tout du long, comme en témoignent les échanges de regards entre Philippe et sa concierge, ou encore entre le quadragénaire et la belle Siba. Le scénario est adroitement construit et son dosage entre drame et humour (flirtant parfois avec le burlesque) séduit. Il en va de même pour la réalisation, pleine d'imagination et faisant un usage expressif du cadre. Toute la distribution emporte l'adhésion, depuis la brève apparition de Jane Birkin jusqu'au retour sensuel de Mylène Demongeot. Avec sa composition attachante, sans fard, Jonathan Zaccaï (ÉLÈVE LIBRE, DE BATTRE MON COEUR S'EST ARRÊTÉ) domine l'ensemble.

Texte : François Lévesque

Revue de presse

Disparu... et très présent

Hiner Saleem montre une aisance manifeste à l’écriture autant qu’à la réalisation. Son film est très fluide, bien cadencé, et joli à regarder, ce qui ne gâte rien. Le cadre est utilisé de manière expressive.

Si tu meurs, je te tue Hiner Saleem

La Fiancée kurde

Ni tout à fait comédie ni complètement drame, le film de Saleem oscille (...) entre le burlesque et la tragédie (...). Par contre, en voulant aborder trop de problématiques (...), Saleem ne fait que les survoler.

Si tu meurs, je te tue Hiner Saleem

Comédie funèbre chez les Kurdes de Paris

Il y a un zeste de naïveté dans [ce film], quelques gags convenus et des libertés avec la vraisemblance, mais surtout un ton résolument facétieux qui illustre ce qui habite le cinéaste: l'humour, le goût de la musique et de la liberté.

Si tu meurs, je te tue Hiner Saleem

Kurde Métrage

L’un des plaisirs de [cette] comédie (...) est qu’elle se joue de toutes les règles qui régissent d’habitude ce genre. Le scénario est troué (...). Pourtant, le film est absolument grand et tout public.

Si tu meurs, je te tue Hiner Saleem

Le Kurde, ou comment s'en débarrasser

Sur un sujet dramatique, [Hiner] Saleem manie un humour absurde, qu'il renforce en brossant un portrait assez drolatique et folklorique de la communauté kurde (...) à Paris. (...) Un petit film tendre et attachant.

Si tu meurs, je te tue Hiner Saleem

Avec un charme fou

(...) Hiner Saleem surprend constamment. (...) Le film parle d'amour et de deuil, il raconte surtout la libération d'une jeune femme entourée d'hommes, et il le fait avec une drôlerie burlesque et un charme fou.

Si tu meurs, je te tue Hiner Saleem

Poupée russe à la kurde

Loin de la gravité ou la noirceur de ses précédents films (...), Hiner Saleem opte pour l'humour et le burlesque dans cette histoire sentimentale conçue en forme de poupée russe. Ce ton léger et loufoque confère du rythme à l'intrigue.

Si tu meurs, je te tue Hiner Saleem

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