Fr. 2010. Comédie dramatique de Hiner Saleem avec Jonathan Zaccaï, Golshifteh Farahani, Billey Demirtas. À la mort de son ami d'origine kurde, un ex-détenu parisien se retrouve au centre d'un conflit opposant le père et la fiancée du défunt. Récit tragicomique imprévisible et lumineux. Scénario adroitement construit. Réalisation pleine d'imagination. Composition attachante de J. Zaccaï. (sortie en salle: 25 mai 2012)
À la mort de son ami d'origine kurde, un ex-détenu parisien se retrouve au centre d'un conflit opposant le père et la fiancée du défunt. Récit tragicomique imprévisible et lumineux. Scénario adroitement construit. Réalisation pleine d'imagination. Composition attachante de J. Zaccaï. (sortie en salle: 25 mai 2012)
Ce récit tragicomique imprévisible et lumineux aborde une multitude de thèmes et sous-thèmes qui, s'ils ne sont pas tous approfondis, se révèlent tous riches. Celui de l'amitié virile, au premier chef, séduit par son traitement chaleureux, avec ses deux personnages quasi mutiques. Le parti pris du non-dit prévaut d'ailleurs tout du long, comme en témoignent les échanges de regards entre Philippe et sa concierge, ou encore entre le quadragénaire et la belle Siba. Le scénario est adroitement construit et son dosage entre drame et humour (flirtant parfois avec le burlesque) séduit. Il en va de même pour la réalisation, pleine d'imagination et faisant un usage expressif du cadre. Toute la distribution emporte l'adhésion, depuis la brève apparition de Jane Birkin jusqu'au retour sensuel de Mylène Demongeot. Avec sa composition attachante, sans fard, Jonathan Zaccaï (ÉLÈVE LIBRE, DE BATTRE MON COEUR S'EST ARRÊTÉ) domine l'ensemble.
Texte : François Lévesque
François Lévesque - Le Devoir
Hiner Saleem montre une aisance manifeste à l’écriture autant qu’à la réalisation. Son film est très fluide, bien cadencé, et joli à regarder, ce qui ne gâte rien. Le cadre est utilisé de manière expressive.
Catherine Schlager - La Presse
Ni tout à fait comédie ni complètement drame, le film de Saleem oscille (...) entre le burlesque et la tragédie (...). Par contre, en voulant aborder trop de problématiques (...), Saleem ne fait que les survoler.
Jean-Luc Douin - Le Monde
Il y a un zeste de naïveté dans [ce film], quelques gags convenus et des libertés avec la vraisemblance, mais surtout un ton résolument facétieux qui illustre ce qui habite le cinéaste: l'humour, le goût de la musique et de la liberté.
Anne Diatkine - Libération
L’un des plaisirs de [cette] comédie (...) est qu’elle se joue de toutes les règles qui régissent d’habitude ce genre. Le scénario est troué (...). Pourtant, le film est absolument grand et tout public.
François-Guillaume Lorrain - Le Point
Sur un sujet dramatique, [Hiner] Saleem manie un humour absurde, qu'il renforce en brossant un portrait assez drolatique et folklorique de la communauté kurde (...) à Paris. (...) Un petit film tendre et attachant.
Marie Sauvion - Le Parisien
(...) Hiner Saleem surprend constamment. (...) Le film parle d'amour et de deuil, il raconte surtout la libération d'une jeune femme entourée d'hommes, et il le fait avec une drôlerie burlesque et un charme fou.
Jean-Luc Wachthausen - Le Figaro
Loin de la gravité ou la noirceur de ses précédents films (...), Hiner Saleem opte pour l'humour et le burlesque dans cette histoire sentimentale conçue en forme de poupée russe. Ce ton léger et loufoque confère du rythme à l'intrigue.