
Martha Marcy May Marlene




Martha Marcy May Marlene

L'avis de Mediafilm
Ce premier long métrage de l'Américain Sean Durkin épate par la qualité et la maîtrise de son sujet, abordé de biais, avec beaucoup de nuance. En effet, MARTHA MARCY MAY MARLENE (une déclinaison nominale servant à illustrer la dissolution du "Moi" de l'héroïne) porte moins sur l'emprise des sectes, pourtant bien illustrée, que sur la reconquête identitaire d'une victime sans ressources, dans un monde où les individus se définissent par leur réussite sociale et matérielle. Ainsi, les thèmes de l'oppression psychologique et de la perte d'identité se posent avec autant d'acuité pour l'héroïne, selon qu'elle soit dans le cadre rigide de la secte, ou dans celui supposément libre de la famille. Ce paradoxe est bien mis en évidence par un scénario elliptique, privilégiant de nombreux allers-retours dans le temps liés de façon subliminale les uns aux autres. Pareillement, la mise en scène éthérée, avec images voilées de brume, renvoie à l'état psychologique de la protagoniste, par ailleurs admirablement défendue par Elizabeth Olsen.

Synopsis

(sortie en salle le 4 novembre 2011)
Année
2010Genre
Drame psychologiqueDurée
102 min.Origine
États-UnisInformation
Classification

Genre
Drame psychologique
Année
2010
Durée
102 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Montage
Pays
États-Unis
Distribution
20th Century Fox
Images




