Can. 2010. Comédie dramatique de Christian Laurence avec Marianne Verville, Geneviève Chartrand, Aliocha Schneider. Orpheline de père, une adolescente à l'imagination fertile soupçonne sa mère d'entretenir une liaison avec le directeur de son école. Adaptation fidèle mais anecdotique du roman d'India Desjardins. Humour bon enfant. Réalisation conventionnelle ponctuée de quelques moments fantaisistes. Interprétation inégale. (sortie en salle: 23 avril 2010)
Orpheline de père, une adolescente à l'imagination fertile soupçonne sa mère d'entretenir une liaison avec le directeur de son école. Adaptation fidèle mais anecdotique du roman d'India Desjardins. Humour bon enfant. Réalisation conventionnelle ponctuée de quelques moments fantaisistes. Interprétation inégale. (sortie en salle: 23 avril 2010)
Fidèle au roman d'India Desjardins dont il est tiré, le premier long métrage de Christian Laurence repose toutefois sur un récit trop anecdotique, sauvé en partie par un humour bon enfant. Laurence a toutefois évité les sous-intrigues inutiles et quelques clichés propres aux films pour ados, telles les guerres de clans et la transformation du vilain petit canard en cygne. Mais bien que porté par la musique de Martin Léon et autres formations montréalaises (dont We Are Wolves et Omnikron), l'ensemble souffre d'un rythme laborieux. Heureusement, la mise en scène, plutôt conventionnelle, est ponctuée de moments ludiques et fantaisistes, lesquels correspondent bien à l'imaginaire débordant de la sympathique héroïne. Entourées d'interprètes attachants à défaut d'être convaincants, Édith Cochrane, nuancée, et Marianne Verville, au jeu parfois incertain, forment un assez charmant tandem mère-fille.
Texte : Manon Dumais
Sarah St-Denis - Ici Week-End / 24 heures
Trop souvent, les productions jeunesse manquent de subtilité quant à la morale qui se cache derrière le scénario. AURÉLIE LAFLAMME fait exception à la règle, avec une histoire drôle et touchante par moments (...). Le film est ponctué d'animation qui personnalise le récit, marquant l'imaginaire un peu à la manière d'un conte. Quant à (...) Marianne Verville, c'est avec tout le naturel nécessaire qu'elle se retrouve devant les caméras.
Odile Tremblay - Le Devoir
Le film (...) mise sur l'identification du jeune publiuc à l'héroïne, mais on a de la difficulté à croire que cette identification fonctionnera. (...) les décors, les costumes trop kitsch, la réalisation en panne de rythme, remplie de facilités, et surtout une actrice principale trop atone empêchent LE JOURNAL D'AURÉLIE LAFLAMME d'acquérir le rythme et la poésie que le sujet exige.
Chantal Guy - La Presse
Christian Laurence (...) a su respecter l’univers très ludique et comique d’Aurélie. (...) le réalisateur ajoute quelques trouvailles visuelles qui font du film autre chose qu’une plate adaptation mot à mot du roman. À VOS MARQUES... PARTY! tentait d’adapter à la sauce québécoise la formule américaine du film pour ado; LE JOURNAL D'AURÉLIE LAFLAMME fait mieux en créant ses propres codes, ce qui lui donne une dimension beaucoup plus originale.
Kevin Laforest - Voir
Le manque d'aisance de (...) (Marianne Verville) est malheureusement aussi partagé par le film dans son ensemble, qui ne semble jamais vraiment sûr du ton à adopter (...) et qui manque cruellement de rythme. (...) Christian Laurence (...) tente bien d'égayer son premier long métrage en multipliant les clins d'oeil, les séquences fantaisistes et les touches ludiques, mais LE JOURNAL D'AURÉLIE LAFLAMME demeure trop souvent gnangnan, voire cucul. Dommage.
Normand Provencher - Le Soleil
Ce voyage fantastico-humoristique au pays des émotions juvéniles (...) se laisse regarder avec un plaisir certain. Premiers émois amoureux, importance de l'amitié, relation difficile avec les parents, (...) LE JOURNAL D'AURÉLIE LAFLAMME ratisse large et bien dans sa volonté de traiter de tous les problèmes propres à l'adolescence, sans prêchi-prêcha, vulgarité ou morale trop lourde. (...) La plupart des jeunes comédiens (...) tirent leur épingle du jeu.