G.-B. 2010. Drame historique de Tom Hooper avec Colin Firth, Geoffrey Rush, Helena Bonham Carter. Dans les années 1930, l'amitié inattendue entre le duc de York, futur George VI, et le thérapeute qui l'a aidé à surmonter son défaut d'élocution. Oeuvre spirituelle et inspirée sur l'identité et l'expression de soi. Intrigue un peu mince. Réalisation d'un classicisme inspiré. Splendide performance de C. Firth. (sortie en salle: 10 décembre 2010)
Dans les années 1930, l'amitié inattendue entre le duc de York, futur George VI, et le thérapeute qui l'a aidé à surmonter son défaut d'élocution. Oeuvre spirituelle et inspirée sur l'identité et l'expression de soi. Intrigue un peu mince. Réalisation d'un classicisme inspiré. Splendide performance de C. Firth. (sortie en salle: 10 décembre 2010)
Le prodige anglais Tom Hooper ("Elizabeth I", "John Adams", THE DAMNED UNITED) livre à 37 ans un film mature, loquace, spirituel, d'un classicisme inspiré, manifestement conçu pour plaire des deux côtés de l'Atlantique. L'intrigue un peu mince, sur les thèmes de l'identité et de l'expression de soi, est soigneusement faufilée dans un recueil de scènes humoristiques ou décoratives dont certaines se révèlent, rétrospectivement, plus ou moins utiles à l'enjeu principal. Aussi, on peut reprocher à ce téléthéâtre haut de gamme et ludique, aux décors et costumes élaborés, un certain manque d'ampleur historique. Hooper fait bonne mesure au moyen d'une réalisation fine, en apothéose au dernier acte. Film d'acteurs avant tout, THE KING'S SPEECH ensorcelle grâce à la performance de Colin Firth, vulnérable et touchant en monarque sans voix. Geoffrey Rush et Helena Bonham Carter sont également très solides dans des rôles plus loquaces, nantis des meilleures répliques.
Texte : Martin Bilodeau
Stéphanie Belpèche - Le Journal du dimanche
Le film de Tom Hopper propose la meilleure des histoires possibles et, de surcroit, elle est vraie. C'est renversant d'intelligence, finement écrit et encore mieux adapté, puisque, bien que s'agissant au départ d'une pièce, la réalisation fuit tout ce qui aurait pu faire croire à du théâtre filmé.
Antoine Baecque - Les Fiches du Cinéma
LE DISCOURS D'UN ROI (...) s'avère finalement être davantage qu'un film à récompenses: la mise en scène de Tom Hopper (...) n'est en effet pas si conventionnelle, notamment dans sa représentation des palais royaux, plus sobres, qu'à l'accoutumée, qui renvoient le roi à sa grande solitude.
Mark Adams - Screen Daily
(...) Hooper (...) keeps things simple, relying on top-notch production design and costumes rather than flashy filmic flourishes, which sensibly enables the emotion rather than the gravitas to shine through. It is a moving and charming film that is entertaining, touching and informative... and all the better for it.
Martin Bilodeau - Le Devoir
Le propos (...) reste plutôt mince. Une fois franchies les étapes attendues du traitement, (...) le scénario effleure la surface des personnages et des situations, montre ici un tic royal amusant, annonce là un enjeu qui aura un poids historique dans un avenir ultérieur.
Marc Cassivi - La Presse
Menée habilement par Hooper, (...) dont la réalisation suave et élégante est tout entière au service du scénario de David Seidler, (...) THE KING'S SPEECH est une oeuvre académique, d'un classicisme sobre et de bon goût, interprétée impeccablement par Colin Firth, Geoffrey Rush et Helena Bonham Carter.
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En France, un avocat spécialisé en droit environnemental et une militante écologiste se battent chacun de leur côté pour faire interdire un pesticide mortel, dont les avantages économiques sont âprement défendues par un lobbyiste influent.