La réalisatrice recueille les témoignages de quatre enfants souffrant de maladie mentale et ceux de leurs parents. Démarche intimiste et personnelle, sans didactisme. Participants d'une franchise désarmante. Réalisation sage. Quelques passages poétiques.
Évacuant les explications scientifiques pointues ou les habituels commentaires des spécialistes de la maladie mentale, l'auteure a choisi d'explorer de l'intérieur une problématique encore trop peu connue. D'où une oeuvre intimiste et personnelle, peuplée de participants attachants, d'une franchise désarmante. Plutôt sage, la réalisation est entrecoupée de passages poétiques sentis, illustrant le passé douloureux de la cinéaste.
Texte : Louis-Paul Rioux