É.-U. 2010. Thriller de Tony Scott avec Denzel Washington, Chris Pine, Rosario Dawson. Un jeune conducteur de locomotive et son ingénieur doivent neutraliser un train transportant des produits toxiques qui roule sans chauffeur en direction d'une ville industrielle. Suspense efficace, gâché par des développements ridicules, des dialogues plats et des personnages schématiques. Réalisation nerveuse, mais tonitruante et peu subtile. Interprétation satisfaisante. (sortie en salle: 12 novembre 2010)
Un jeune conducteur de locomotive et son ingénieur doivent neutraliser un train transportant des produits toxiques qui roule sans chauffeur en direction d'une ville industrielle. Suspense efficace, gâché par des développements ridicules, des dialogues plats et des personnages schématiques. Réalisation nerveuse, mais tonitruante et peu subtile. Interprétation satisfaisante. (sortie en salle: 12 novembre 2010)
Après THE TAKING OF PELHAM 123, Tony Scott poursuit dans la veine du thriller ferroviaire, troussant un suspense fort efficace et ce, en dépit d'un dénouement connu d'avance, histoire vraie oblige. Mais le film, tonitruant et peu subtil, est encombré de développements ridicules, de dialogues plats aux termes techniques rébarbatifs et de protagonistes schématiques, dont les antagonismes professionnels et les déboires familiaux font bâiller d'ennui. Reste que sur le plan de la réalisation, Scott sait y faire, imprimant au récit un rythme nerveux allant crescendo, en plus d'illustrer avec force le phénomène de l'information en continu par l'insertion d'images vidéo censément captées par des hélicoptères volant tout près du train diabolique. Lequel est parfois filmé à la manière d'un gigantesque serpent dans un film catastrophe. Pour sa cinquième collaboration avec Scott, Denzel Washington livre une performance solide quoique pas mémorable, aux côtés d'un Chris Pine (STAR TREK) plus énergique et convaincu.
Texte : Louis-Paul Rioux
Alain Lorfèvre - La Libre Belgique
C’est (...), pleine de pathos, une ode à l’Amérique d’en bas. Celle qui trime ou chôme, mais qui continue à aller au cinoche le samedi soir et à regarder Fox News. (...) En dépit de cette inanité et de cette complaisance scénaristique, Scott demeure un pro, dont la maîtrise et l’efficacité narrative parviennent à nous faire frémir au sort de deux gars assis dans une cabine de locomotive ou aux arguties de cadres le cul sur le chaise.
Norbert Creutz - Le Temps
(Le scénario) de Mark Bomback (...) accumule (...) invraisemblances (...), clichés américains (...) et mélo facile (...). Les accélérations constantes du montage, la musique qui alterne sur commande rythmes techno et mélodies au piano et la photo aux couleurs saturées achèvent d’ôter toute crédibilité à l’exploit de ces «héros du quotidien», en butte à des supérieurs incompétents.
Hubert Lizé - Le Parisien
À la suite d’une fausse manœuvre, un convoi ferroviaire transportant des tonnes de produits explosifs est lancé sans conducteur à travers le Connecticut. (...) Mêlant action et suspense avec une redoutable efficacité, Tony Scott embarque le spectateur avec ses plans hallucinants sur le monstre d’acier lancé plein pot.
Jean-François Rauger - Le Monde
Comment arrêter un train chargé de substances dangereuses et lancé à une vitesse telle qu'un accident catastrophique en zone habitée paraît inévitable? C'est l'essentiel de l'argument du film, matière à une succession d'événements spectaculaires, matière aussi à construire d'impressionnantes images de machines gigantesques et en mouvement, d'une intense beauté.
Manon Dumais - Voir
Bien qu'on connaisse l'issue du drame, Scott maintient adroitement l'attention du spectateur, même s'il a tendance à appuyer inutilement quelques effets-chocs à grand renfort de musique pétaradante. Aussi, on se serait bien passé des mélodrames maladroitement amenés en cours de route, de même que de l'humour lourdaud de certaines situations.