Fr. 2009. Drame de moeurs de Jacques Audiard avec Tahar Rahim, Niels Arestrup, Adel Bencherif. Forcé par le chef des prisonniers corses à tuer un mouchard, un jeune détenu beur, analphabète et sans famille, est admis au sein de la bande de ce dernier. Oeuvre supérieure et riche, entre le thriller et la peinture de milieu. Mise en scène vertigineuse, d'une rare envergure. Interprétation remarquable. (sortie en salle: 26 février 2010)
Forcé par le chef des prisonniers corses à tuer un mouchard, un jeune détenu beur, analphabète et sans famille, est admis au sein de la bande de ce dernier. Oeuvre supérieure et riche, entre le thriller et la peinture de milieu. Mise en scène vertigineuse, d'une rare envergure. Interprétation remarquable. (sortie en salle: 26 février 2010)
Jacques Audiard (DE BATTRE MON COEUR S'EST ARRÊTÉ) signe avec UN PROPHÈTE, son cinquième long métrage en quinze ans, une oeuvre supérieure et riche, qui se situe à mi-chemin entre le thriller (pour le décor, les enjeux, les archétypes) et la peinture de moeurs (pour la finesse du regard, la profondeur de l'intrigue, l'attention aux détails). Le scénario précis avance à la vitesse du personnage, lentement vers le début, plus rapidement vers le milieu, à toute allure lorsque celui-ci prend son envol et qu'il devient l'adulte, le quelqu'un, qu'il n'était pas avant d'entrer en prison. La mise en scène vertigineuse et d'une envergure exceptionnelle recourt à différents artifices (distortions sonores, ouvertures à l'iris, illusions optiques) pour illustrer l'état psychologique de son héros, campé avec justesse et ce qu'il faut de vulnérabilité par l'excellent Tahar Rahim. Son vis-à-vis Niels Arestrup est d'une terrifiante vérité lui aussi, dans un rôle résolument plus typé.
Texte : Martin Bilodeau
É.-U. 2020. Drame de Chloé Zhao avec Frances McDormand, David Strathairn, Linda May. Classement: En attente de classement.
Au chômage depuis la fermeture de sa ville minière du Nevada, une veuve sexagénaire adopte un mode de vie nomade, en parcourant le pays à bord de sa camionnette et en trouvant de petits boulots temporaires à chacune de ses haltes.
Par : Vincent Boutin, Lévis
Très grand art !
J'attribue à ce film la Cote