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Les Grandes Chaleurs

Can. 2009. Comédie dramatique de Sophie Lorain avec Marie-Thérèse Fortin, François Arnaud, Marie Brassard. Une travailleuse sociale de cinquante-deux ans, veuve depuis peu, succombe aux avances d'un homme de vingt ans. Adaptation peu convaincante d'une pièce de Michel Marc Bouchard. Intrigue sympathique mais cousue de fils blancs. Réalisation parfois maladroite. Composition attachante de M.-T. Fortin. (sortie en salle: 7 août 2009)

Général
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Les Grandes Chaleurs (Les Grandes Chaleurs)

Général Général

Can. 2009. Comédie dramatique de Sophie Lorain avec Marie-Thérèse Fortin, François Arnaud, Marie Brassard.

Une travailleuse sociale de cinquante-deux ans, veuve depuis peu, succombe aux avances d'un homme de vingt ans. Adaptation peu convaincante d'une pièce de Michel Marc Bouchard. Intrigue sympathique mais cousue de fils blancs. Réalisation parfois maladroite. Composition attachante de M.-T. Fortin. (sortie en salle: 7 août 2009)

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Juste avant de mourir, le mari de Gisèle a confessé lui avoir été infidèle. La travailleuse sociale de 52 ans continue toutefois d'ignorer que la maîtresse en question n'était autre que sa propre soeur Marjo, ce que ses jumeaux Louis et Louisette découvriront bien avant elle. En deuil, en colère et en perte de repères, Gisèle mettra un moment à réaliser que Yannick, qu'elle a connu dans le cadre de ses fonctions alors qu'il était enfant, et qui a le don de surgir partout où elle se trouve, cultive à son égard un amour interdit. Devant l'insistance de ce prétendant de vingt ans, elle finit par rendre les armes. Mais alors qu'elle s'épanouit au contact de son jeune amant, Gisèle prend peu à peu conscience du danger que représente cette liaison pour sa carrière.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Adapté par Michel Marc Bouchard d'après sa propre pièce, LES GRANDES CHALEURS peine à trouver le ton juste. Oscillant entre fraîcheur et gravité, le récit ne convainc jamais tout à fait. En effet, la passion dévorante qui semble consumer les deux amants demeure plus dite que ressentie (le monologue explicatif du début est même répété au dénouement), si bien qu'au final, on comprend mal les motifs qui les ont poussés dans les bras l'un de l'autre. Les personnages secondaires demeurent en outre très sommairement esquissés. Enfin, l'intrigue indéniablement sympathique laisse dépasser un peu trop de fils blancs, une faiblesse qu'un rythme plus soutenu aurait sans doute atténuée. Si le film, campé à Québec, profite d'une direction photo chaleureuse et de belles prises de vue aériennes, la réalisation s'avère malheureusement maladroite par endroits - certains cadrages font tiquer. Portant le film sur ses épaules, la talentueuse Marie-Thérèse Fortin offre en revanche une composition très attachante.

Texte : François Lévesque

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