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Maman est chez le coiffeur

G
2008
100% est d'accord avec la cote
À l'été 1966, une adolescente connaît divers bouleversements à la suite du départ précipité de sa mère pour Londres.
Émouvante chronique initiatique sur fond de Révolution tranquille. Scénario manquant parfois de nuance. Réalisation ample et gracieuse. M. Fortier émouvante et crédible.

L'avis de Mediafilm

L'oeuvre de Léa Pool se décline en deux périodes: avant et après la maternité. De LA FEMME DE L'HÔTEL à MOUVEMENTS DU DÉSIR, ses films ont en effet abordé les tumultes amoureux, l'exil et l'incommunicabilité. Depuis EMPORTE-MOI, en 1998, ils parlent des assauts de la vie sur l'innocence des enfants et des adolescents. MAMAN EST CHEZ LE COIFFEUR s'inscrit dans cette mouvance, la cinéaste observant l'éclatement d'une famille sur fond de Révolution tranquille, à la faveur d'un scénario d'Isabelle Hébert entre les mailles duquel filtrent des parentés évidentes avec son propre univers. Or, s'il décrit avec une certaine vérité le cheminement psychologique de sa jeune héroïne (celle-ci passera en une saison de l'obéissance au libre arbitre), le texte d'Hébert, à d'autres égards, manque parfois de nuance: les personnages adultes sont plutôt mal définis et les dialogues sentent l'écriture au point d'indisposer les acteurs. Pool, qui signe une mise en scène ample et gracieuse, leur fait néanmoins la part belle. Ainsi, Marianne Fortier (AURORE) est particulièrement émouvante et crédible en adolescente luttant contre son volcan intérieur.

Martin Bilodeau

Synopsis

Montérégie, été 1966. Élise, quinze ans, surprend une intimité suspecte entre son père médecin et son partenaire de golf et en avise sa mère journaliste. Bouleversée et en colère, celle-ci réclame de son employeur un poste de correspondante à Londres et quitte précipitamment sa petite famille, sur la promesse que ses enfants viendront la rejoindre à l'automne. Maladroit et désemparé, son mari confie à Élise le soin de veiller sur son cadet Coco, bricoleur passionné, et surtout sur son benjamin Benoît, dont les retards d'apprentissage inquiètent tout le monde. Au fil des jours, meublés par des séances de pêche à la rivière sous le regard complice d'un sourd-muet vendeur d'appâts, Élise tente d'apprivoiser la colère qui gronde en elle. (sortie en salle le 2 mai 2008)

Année

2008

Genre

Chronique

Durée

99 min.

Origine

Canada

Bande-annonce (EN)

Information

Classification

G

Genre

Chronique

Année

2008

Durée

99 min.

Réalisation

Photographie