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Les Plages d'Agnès

Fr. 2008. Documentaire de Agnès Varda . À quatre-vingts ans, la cinéaste Agnès Varda revient sur sa vie, sur ses films, ainsi que sur les plages, qui ont marqué la première et, en grande partie, inspiré les seconds. Autoportrait humble et d'une sublime originalité d'une figure majeure du 7e art. Récit tantôt fluide, tantôt digressif, toujours parfaitement maîtrisé. Réalisation inventive, à l'esprit ludique. Présence forte dans l'image de l'attachante protagoniste. (sortie en salle: 13 mars 2009)

Général
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Les Plages d'Agnès (Les Plages d'Agnès)

Général Général

Fr. 2008. Documentaire de Agnès Varda .

À quatre-vingts ans, la cinéaste Agnès Varda revient sur sa vie, sur ses films, ainsi que sur les plages, qui ont marqué la première et, en grande partie, inspiré les seconds. Autoportrait humble et d'une sublime originalité d'une figure majeure du 7e art. Récit tantôt fluide, tantôt digressif, toujours parfaitement maîtrisé. Réalisation inventive, à l'esprit ludique. Présence forte dans l'image de l'attachante protagoniste. (sortie en salle: 13 mars 2009)

Pays :
Distributeur :
Les Films Séville
À quatre-vingts ans, la cinéaste Agnès Varda revient sur sa vie, sur ses films, ainsi que sur les plages, qui ont marqué la première et, en grande partie, inspiré les seconds. Son parcours nous conduit sur les rives sablonneuses de la Mer du Nord, en Belgique, où elle a passé son enfance, puis sur celles de la Pointe Courte, à proximité de Sète où sa famille s'est posée pendant la guerre, et enfin sur celles de la côte californienne, où elle a séjourné dans les années 1960 en compagnie de son mari, le regretté Jacques Demy. À voile ou à pied, la réalisatrice remonte le temps afin d'identifier, un à un, les instants, les rencontres et les événements qui ont forgé son imaginaire : "Si on ouvrait les gens dit-elle, on trouverait des paysages. Moi, si on m'ouvrait, on trouverait des plages".

L’AVIS DE MEDIAFILM

LES PLAGES D'AGNÈS marque l'aboutissement d'une démarche de documentaire et d'autofiction à travers laquelle la cinéaste de CLÉO DE 5 À 7, SANS TOIT NI LOI et LES GLANEURS ET LA GLANEUSE s'est beaucoup révélée au fil des ans. Soulagement: ce film-somme n'a rien du testament cinématographique. On y renoue avec une artiste multidisciplinaire de quatre-vingts ans, toujours alerte, curieuse et en mouvement, qui se raconte en mettant l'emphase sur les lieux où elle a vécu et les rencontres qu'elle a faites. Tournant le dos à la biographie traditionnelle avec son fil chronologique, Varda privilégie un enchaînement tantôt fluide, tantôt digressif, d'images du passé, de tournages au présent et de mises en décor ludiques. Résultat: un jeu de miroirs inventif, orchestré avec brio sous un faux air d'improvisation, au travers duquel la réalisatrice entretient, pendant près de deux heures, une conversation stimulante avec des spectateurs qu'elle tient en haute estime et dont elle capte l'attention par les voies de l'esprit.

Texte : Martin Bilodeau

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