G.-B. 2008. Drame historique de Justin Chadwick avec Natalie Portman, Scarlett Johansson, Eric Bana. À la cour du roi Henry VIII, les intrigues d'Anne Boleyn afin de supplanter sa soeur Mary dans le coeur du souverain. Production luxueuse tirée du best-seller de Philippa Gregory. Intrigue puissante aux enjeux dramatiques changeants. Réalisation sobre, misant à la fois sur le faste des costumes et l'économie des décors. Distribution prestigieuse. (sortie en salle: 29 février 2008)
À la cour du roi Henry VIII, les intrigues d'Anne Boleyn afin de supplanter sa soeur Mary dans le coeur du souverain. Production luxueuse tirée du best-seller de Philippa Gregory. Intrigue puissante aux enjeux dramatiques changeants. Réalisation sobre, misant à la fois sur le faste des costumes et l'économie des décors. Distribution prestigieuse. (sortie en salle: 29 février 2008)
Réalisateur de feuilletons pour la télévision britannique (BLEAK HOUSE), Justin Chadwick revient au grand écran dix ans après son premier long métrage (SLEEPING WITH THE FISHES, inédit au Québec) avec cette production historique sobre mais luxueuse, qui mise à la fois sur le faste des costumes et l'économie des décors. Peter Morgan, un des scénaristes les plus réputés de l'heure (THE QUEEN, THE LAST KING OF SCOTLAND), exploite avec une éloquence teintée de maladresse l'intrigue puissante, cousue à parts égales de faits et d'hypothèses, au centre du roman historique de Philippa Gregory. Le foyer dramatique de ladite intrigue apparaît cependant aussi instable que les attachements lubriques de Henry VIII. Il en résulte une oeuvre louable mais monotone et peu transcendante, que défend néanmoins avec beaucoup d'ardeur une distribution de haut niveau. En Lady Boleyn désemparée de voir ses filles projetées dans l'abattoir de la cour, la stupéfiante Kristin Scott Thomas vole la vedette.
Texte : Martin Bilodeau
Sonia Sarfati - La Presse
(...) en tant que spectateur, il faut faire avec le résultat. Qui, s'il est somptueux sur le plan visuel, tourne les coins ronds et reste à la surface de tous et de tout quant à son contenu. Et fait parfois rire alors que là n'était pas l'intention.
Martin Bilodeau - Le Devoir
(...) les acteurs de ce film en costume ont l'air de porter... des costumes, justement. Dans ce défilé de mode historique, les soieries, bijoux, capines et ornements de toutes sortes semblent peser sur les acteurs bien plus qu'ils ne les aident à habiter leurs personnages.
Martin Gignac - Ici
Sans son joli duo féminin, cette transposition du roman éponyme de Philippa Gregory (...) aurait fini (...) à la télévision. (...) Ce casting, aussi tape-à-l’œil soit-il, ne couvre pas les faiblesses du récit. Au départ, la caméra académique présente des destins, s’attardant à des phrases assassines (...). Pour aboutir à des retournements de situations ridicules affligés d’une musique tonitruante et d’une interprétation souvent fade.
Manon Dumais - Voir
Adaptation du roman de Philippa Gregory, THE OTHER BOLEYN GIRL ressemble à un coûteux téléfilm en costumes, lesquels n'ont pas la somptuosité de ceux d'ELIZABETH, pas plus que les décors d'ailleurs, où les acteurs auraient toutes leurs intentions inscrites sur le front.