Can. 2008. Comédie dramatique de Philippe Falardeau avec Antoine L'Écuyer, Daniel Brière, Suzanne Clément. À la fin des années 1960, un garçon de dix ans se met à faire les quatre cent coups après que sa mère eut déserté le foyer familial. Méditation tragi-comique sur le thème de la famille éclatée. Scénario manquant parfois de cohésion. Réalisation ferme et sobrement inventive. Usage intelligent de la musique de Patrick Watson. A. L'Écuyer d'un naturel sidérant. (sortie en salle: 26 septembre 2008)
À la fin des années 1960, un garçon de dix ans se met à faire les quatre cent coups après que sa mère eut déserté le foyer familial. Méditation tragi-comique sur le thème de la famille éclatée. Scénario manquant parfois de cohésion. Réalisation ferme et sobrement inventive. Usage intelligent de la musique de Patrick Watson. A. L'Écuyer d'un naturel sidérant. (sortie en salle: 26 septembre 2008)
Ce troisième long métrage de Philippe Falardeau (après LA MOITIÉ GAUCHE DU FRIGO et CONGORAMA) tire sa sève, non pas d'un seul mais de deux romans autobiographiques de Bruno Hébert. Ce qui pourrait expliquer que le film, dont le foyer dramatique apparaît d'entrée de jeu bien défini, avance ensuite en zig-zags, suivant un arc plus ou moins bien défini, avec plusieurs options de dénouement en cours de route. C'est là le principal bémol à apporter à cette méditation émouvante et drôle sur le thème de la famille éclatée. Celle-ci se distingue par la qualité de sa mise en scène, jamais poseuse, toujours ferme et inventive, et la belle sobriété de sa direction artistique, qui évite le piège de la nostalgie. À cet égard, la partition de l'auteur-compositeur Patrick Watson chevauche les époques et apporte une couleur mélancolique parfaitement adaptée aux états d'âme de Léon, campé avec un naturel sidérant par le petit Antoine L'Écuyer. Falardeau, excellent directeur d'acteurs, donne par ailleurs à Daniel Brière, un comédien souvent effacé, un rôle de premier plan qui nous le révèle sous un nouveau jour. Il mérite, pour cela, toute notre reconnaissance.
Texte : Martin Bilodeau
Malcolm Fraser - Mirror
Falardeau has cited Lasse Hallström's My LIfe as a Dog as an influence, but it's as if he's retained that film's melamcholy without much of its whimsy. C'EST PAS MOI JE LE JURE is a good film, but you have to be in the mood for a feel-bad movie.
Martin Bilodeau - Le Devoir
La réussite du film, discutable en cours de route, devient incontestable. De fait, elle met en relief les grandes forces et la singularité de son auteur. Falardeau possède le don de désarmorcer, avec une désinvolture feinte, le drame par le rire. Sa mise en scène est précise, d'une sobre modernité, aux coutures invisibles.
Maxime Demers - Le Journal de Montréal
Le film souffre de quelques petits problèmes de scénario, ici et là. N'empêche. Ce premier film familial et volontairement populaire de Falardeau est une belle réussite, qui lui permettra, espérons-le, de toucher enfin un large public.
Marc-André Lussier - La Presse
Le trio est bien appuyé par de beaux personnages périphériques, dont certains se révèlent criants de drôlerie et de vérité.
Kevin Laforest - Voir
Philippe Falardeau signe avec C'EST PAS MOI, JE LE JURE! un film plus accessible que ses précédents, mais qui s'inscrit néanmoins en continuité avec ceux ci, si ce n'est que par l'intelligence de la mise en scène et la cohabitation heureuse du drame et de la comédie qu'il y établit.
Par : Jason Plante, Gatineau
Dans la foulée des cinéastes qu'Hollywood nous 'vole' (bien fait pour eux!!!), il y a Philippe Falardeau (Chuck, The Good Lie) qui cartonne le box-office américain (comme quoi, on a au Québec du cinéma de Qualité). Bien que moins profond que son Monsieur Lazharre, le film est dans son ensemble comique, drole, racontant l'histoire de Denis La Petite Peste made in Quebec. Le seul hic, meme si l'on pointe une famille éclatée, le petit Denis a ici des tours, sortant de son sac, qui ne sont pas très étique (sa tentative de suicide, au début, puis le fait qu'il a foutu le feu dans la chambre de ses parents avant qu'ils ne se séparent). Mais, le reste de l'ensemble demeure vivant, au meme niveau de Lazharre, faisant un autre film autour des enfants-vedette, ici par un L'Écuyer qui ne tient pas sa langue dans sa poche... A voir dans vos choix dans votre sélection 'un certain regard'
J'attribue à ce film la Cote