Can. 2008. Comédie de moeurs de Henry Bernadet, Myriam Verreault avec David Bouchard, Sandra Jacques, Alexis Drolet. Une journée dans la vie de divers adolescents habitant un quartier résidentiel en banlieue de Québec. Portrait de groupe sympathique. Récit fluide passant sans heurts de la loufoquerie au drame. Dialogues criants de vérité. Réalisation modeste, traversée de moments oniriques. Jeu d'un naturel confondant de jeunes non-professionnels. (sortie en salle: 24 octobre 2008)
Une journée dans la vie de divers adolescents habitant un quartier résidentiel en banlieue de Québec. Portrait de groupe sympathique. Récit fluide passant sans heurts de la loufoquerie au drame. Dialogues criants de vérité. Réalisation modeste, traversée de moments oniriques. Jeu d'un naturel confondant de jeunes non-professionnels. (sortie en salle: 24 octobre 2008)
Tourné avec trois fois rien mais beaucoup de détermination et d'enthousiasme, ce premier long métrage de Henry Bernadet et Myriam Verreault se révèle fort attachant. Avec une grande justesse de ton, passant sans heurts des moments loufoques et légers aux passages dramatiques ou pathétiques, les auteurs ont su capter à merveille le vécu des adolescents d'aujourd'hui. Certes, le sujet rebattu donne lieu à des développements pas foncièrement originaux, mais il a le mérite d'être traité avec une indéniable sincérité. Modeste et fonctionnelle, la mise en scène comporte néanmoins quelques plans quasi abstraits ou oniriques, qui témoignent chez Bernadet et Verreault d'une solide maîtrise du cadrage et de la composition visuelle. Les dialogues justes, souvent hilarants, sont le fruit de la collaboration assidue entre les cinéastes et leurs jeunes interprètes non professionnels, tous confondants de naturel.
Texte : Louis-Paul Rioux
Helen Faradji - 24 Images
À L'OUEST DE PLUTON est un objet singulier. Une rareté dans le paysage cinématographique québécois. (...). Tourné pour une bouchée de pain (...), il se distingue (...) par l'incroyable travail effectué avec ses acteurs (...). D'un naturel absolument confondant (...), ils sont l'épine dorsale de ce récit en forme de radiographie de la jeunesse québécoise.
Maxime Demers - Le Journal de Montréal
Inspiré du cinéma-vérité (...), le film alterne entre le récit des péripéties de notre groupe d’ados et des images poétiques et atmosphériques de la banlieue. Laissant beaucoup de place à la spontanéité et à l’improvisation (...), Verreault et Bernadet ont su contourner toute forme de stéréotype ou cliché sur l’adolescence et éviter tout excès dramatique.
Anabelle Nicoud - La Presse
Le film capte assez bien les états émotifs des adolescents. Quant aux dialogues, on sent ici que les répliques (...) ont reçu l’aval des adolescents (...). Se dégage d'À L'OUEST DE PLUTON une sincérité, une authenticité qui donne envie d’embrasser la démarche des réalisateurs, même si le film comporte (...) quelques défauts.
Christopher Sykes - Mirror
(...) Bernadet and Verreault set out on a six-month mission to cast teens from a local high school for their self-financed micro-budget feature. The result is an ensemble of a dozen non-professional youngsters who are remarkably at ease in front of the camera and able to play off each other in many scenes of surely improvised dialogue.
Rachel Haller - Ici
Ils sont une dizaine. Filles et garçons (...) sous la caméra complice de Myriam Verreault et d'Henry Bernadet. (...) À L'OUEST DE PLUTON (...) est tout simplement réjouissant. Frais, naturel, intelligent et bien loin du maniérisme d'un Gus Van Sant ou des clichés plombés des FOLIES DE GRADUATION ou autres À VOS MARQUES... PARTY!
Kevin Laforest - Voir
(...) cette petite production techniquement rudimentaire s'avère néanmoins sympathique, notamment grâce à ses acteurs non professionnels mais très naturels. (...) À L'OUEST DE PLUTON ne nous apprend rien de bien neuf sur l'adolescence, mais l'évocation qu'en font Bernadet et Verreault demeure juste et engageante.