É.-U. 2007. Film d'animation de Chris Miller . Refusant de succéder à son beau-père le roi, un ogre part à la recherche d'un jeune cousin de son épouse qui ferait selon lui un meilleur souverain. Troisième épisode divertissant et enlevé d'une populaire série. Récit manquant de réelles surprises malgré plusieurs flash très amusants. Leçons morales parfois pesantes. Animation numérique de qualité supérieure. (sortie en salle: 18 mai 2007)
Refusant de succéder à son beau-père le roi, un ogre part à la recherche d'un jeune cousin de son épouse qui ferait selon lui un meilleur souverain. Troisième épisode divertissant et enlevé d'une populaire série. Récit manquant de réelles surprises malgré plusieurs flash très amusants. Leçons morales parfois pesantes. Animation numérique de qualité supérieure. (sortie en salle: 18 mai 2007)
Bien que divertissant, coloré, alerte et généreux en flash souvent très amusants, ce troisième épisode des aventures de l'ogre flatulent aux éructations nauséabondes marque un essoufflement chez les concepteurs de cette populaire série. Dénué de surprises, le récit ne possède pas non plus la finesse d'esprit ni l'invention comique caractéristiques des opus antérieurs. Ainsi, les détournements irrévérencieux des personnages de contes de fées manquent cette fois de fraîcheur, à commencer par la métamorphose incohérente de Cendrillon, Blanche-Neige et la Belle au bois dormant en justicières de choc. En outre, les leçons morales, dans ce cas-ci sur l'importance de connaître sa vraie valeur afin d'assumer son destin, se font maintenant plus pesantes. Cela dit, sur le plan technique, il s'agit d'une brillante réussite, l'animation numérique ayant fait depuis le premier SHREK des progrès saisissants, notamment en ce qui a trait aux expressions et textures épidermiques des personnages humains.
Texte : Louis-Paul Rioux
Kirk Honeycutt - The Hollywood Reporter
Much of the bite and a good deal of the wit of the first two films are missing here. The rude send-up of beloved fairy tale conventions remains - somewhat - but these playful jabs no longer come as pleasing surprises. You expect them. And you expect better. (...) The CG animation remains top-notch, though many of the visual gags (...) are no longer new.
Sonia Sarfati - La Presse
L'ogre préféré des petits et des grands vient d'effectuer un virage en direction des plus jeunes: SHREK LE TROISIÈME (…) adresse moins de clins d'oeil aux adultes, joue moins avec les références de la culture pop (tant dans le scénario que dans la trame sonore)... et permet même au héros jusqu'ici délicieusement subversif de livrer un discours moralisateur. Ça, ça fait peur!
Carina Chocano - The Los Angeles Times
SHREK THE THIRD has its moments - Shrek's anxiety dream about procreating is fabulously surreal, and King Harold's deathbed scene, with its grimaces and false alarms, is pure kiddie comedy at its best. But does a kids' movie really need, among other similar touches, a Hooters joke? I, for one, wouldn't want to have to explain it.
André Lavoie - Le Devoir
Comment donner l'impression de la nouveauté en recyclant de vieilles idées? En ajoutant des figures secondaires farfelues (...), en ajoutant un voyage en pays inconnu (...) et en pimantant le tout d'une bonne guerre menée par un esprit revanchard (...) pour distraire le peuple. Si ça marche pendant un temps à Washington, pourquoi pas à Hollywood...
Todd McCarthy - Variety
After a buoyantly funny first half-hour, stylish animated comedy takes a breather before ramping it up again for a rambunctious, girrrl-power finale that provides a convenient springboard for further adventures to come. (...) Franchise stars Mike Myers, Cameron Diaz, Eddie Murphy and Antonio Banderas continue their stellar voice work (...). Musical elements are bright as usual.