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Nos souvenirs brûlés (Things We Lost in the Fire)

É.-U. 2007. Drame sentimental de Susanne Bier avec Halle Berry, Benicio Del Toro, David Duchovny. Après la mort brutale de son mari, une jeune mère désespérée se rapproche du meilleur ami du défunt, un ex-toxicomane. Scénario déjouant les clichés du genre. Quelques développements larmoyants et prévisibles. Mise en scène dépouillée soutenue par une caméra nerveuse. Jeu prenant de B. Del Toro. (sortie en salle: 19 octobre 2007)

13 ans +
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Nos souvenirs brûlés (Things We Lost in the Fire)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2007. Drame sentimental de Susanne Bier avec Halle Berry, Benicio Del Toro, David Duchovny.

Après la mort brutale de son mari, une jeune mère désespérée se rapproche du meilleur ami du défunt, un ex-toxicomane. Scénario déjouant les clichés du genre. Quelques développements larmoyants et prévisibles. Mise en scène dépouillée soutenue par une caméra nerveuse. Jeu prenant de B. Del Toro. (sortie en salle: 19 octobre 2007)

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Le monde d'Audrey Burke s'effondre le jour où elle apprend la mort brutale de son mari. Inconsolable, sous le choc, la jeune mère de deux enfants confie son désespoir à Jerry, meilleur ami du défunt, qu'elle invite bientôt à vivre à la maison, auprès des siens, afin qu'il les épaule dans leur épreuve. Chemin faisant, cet ex-junkie trouve au contact des enfants endeuillés d'Audrey le réconfort lui permettant de résister à la tentation de la drogue. Au fil des jours, les rapports, d'abord fragiles, parfois tendus, entre Audrey et Jerry, se solidifient.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Prolifique et surprenante, la cinéaste danoise Susanne Bier (BROTHERS, AFTER THE WEDDING) tente l'aventure hollywoodienne. Même si l'on retrouve dans THINGS WE LOST IN THE FIRE ses effets stylistiques, certains de ses thèmes de prédilection (tels la fraternité masculine) et son goût pour les triangles amoureux inusités, la cinéaste affiche avec discrétion sa personnalité. Ainsi, loin des dilemmes moraux déchirants qui faisaient la force de ses films précédents, elle réalise un film plutôt consensuel et larmoyant, qui parvient néanmoins à éviter certains clichés du genre, dont celui de la romance salvatrice. Son film baigne dans une lumière froide et crue tandis que la caméra, nerveuse, s'approche parfois des acteurs avec impudeur, les montrant leurs yeux baignés de larmes ou le visage rongé par l'angoisse. Halle Berry se montre à la fois vulnérable et opiniâtre en veuve éplorée mais Benicio Del Toro, intense et stupéfiant, lui vole constamment la vedette.

Texte : André Lavoie

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