É.-U. 2007. Drame biographique de Kasi Lemmons avec Don Cheadle, Chiwetel Ejiofor, Taraji P. Henson. La vie et la carrière d'un animateur de radio afro-américain qui, dans les années 1960, a donné une voix aux Noirs de son pays. Reconstitution respectueuse et éclairante du parcours d'un iconoclaste. Traitement conventionnel mais efficace. Réalisation énergique. Excellent duo d'acteurs. (sortie en salle: 3 août 2007)
La vie et la carrière d'un animateur de radio afro-américain qui, dans les années 1960, a donné une voix aux Noirs de son pays. Reconstitution respectueuse et éclairante du parcours d'un iconoclaste. Traitement conventionnel mais efficace. Réalisation énergique. Excellent duo d'acteurs. (sortie en salle: 3 août 2007)
Kasi Lemmons (EVE'S BAYOU) reconstitue avec respect le parcours éclairant d'un iconoclaste dans cette production utile et efficace, qui soulève des questions importantes. À travers les destins croisés de ses deux principaux personnages, la cinéaste oppose leurs valeurs (vocation versus ambition, indépendance versus intégration), qui ultimement vont les dresser l'un contre l'autre. Cela dit, le film n'échappe pas aux conventions de la chronique biographique traditionnelle, avec ses embûches initiales et ses victoires ultimes, et entre les deux une multitude de passages en accéléré, manchettes de journaux à la clé. Malgré ces conventions narratives, Lemmons impose une mise en scène précise et énergique, qui donne toute la place aux acteurs. Entourés de partenaires au jeu parfois forcé, les excellents Don Cheadle et Chiwetel Ejiofor se donnent sans compter.
Texte : Martin Bilodeau
Michaël Augendre - Ici
Certains films débutent mieux qu'ils ne finissent. TALK TO ME est de ceux-là. Les premières 20 minutes laissaient augurer une oeuvre dynamique et pleine de mordant... Las. Elle s'aplatit finalement très vite pour devenir même bien longue.
Martin Bilodeau - Le Devoir
(...) la cinéaste, au moyen d’une mise en scène précise aux images granuleuses, illustre avec une candeur mesurée l’anachronisme du premier (Greene) et l’arrivisme du second (Hugues). Le monde de ce dernier prendra le dessus, on le sait, mais Lemmons a le bon goût de nous laisser tirer nous-mêmes cette conclusion.