É.-U. 2007. Film d'animation de Robert Zemeckis . Après avoir terrassé un monstre sanguinaire, un guerrier fier et orgueilleux doit affronter la mère maléfique de la créature. Ambitieuse et captivante adaptation du conte traditionnel anglo-saxon. Souffle épique irrésistible. Animation détaillée et fluide. Brio technique hallucinant. (sortie en salle: 16 novembre 2007)
Après avoir terrassé un monstre sanguinaire, un guerrier fier et orgueilleux doit affronter la mère maléfique de la créature. Ambitieuse et captivante adaptation du conte traditionnel anglo-saxon. Souffle épique irrésistible. Animation détaillée et fluide. Brio technique hallucinant. (sortie en salle: 16 novembre 2007)
Trois ans après POLAR EXPRESS, Robert Zemeckis renoue avec l'animation numérique haut de gamme à travers une oeuvre plus ambitieuse encore, inspirée du célèbre poème traditionnel anglo-saxon marquant le passage du paganisme au christianisme. Un conte avec lequel il prend toutefois quelques libertés, en lui insufflant une sensualité bien de notre époque. Si l'entreprise peut parfois sembler peu subtile, le souffle épique propulsant le récit - bel amalgame de majesté et de rudesse - s'avère irrésistible. À nouveau, des comédiens prêtent traits et gestuelle à des doubles numérisés, selon la technique du «motion capture». Le résultat, bien que techniquement hallucinant (particulièrement dans sa version IMAX 3D), déconcerte parfois. Ainsi, dans les gros plans, certains regards désincarnés rappellent qu'il s'agit d'animation. En revanche, la fluidité des mouvements et les détails morphologiques rendent de façon impressionnante la matérialité de l'acteur. À cet égard, les apparitions saisissantes d'Angelina Jolie resteront gravées dans les mémoires.
Texte : François Lévesque
Bruno Icher - Libération
Zemeckis ne s’affranchit jamais d’une mise en scène académique dont les seules audaces sont techniques. (...) Mais à la longue, l’enchaînement d’images parfaites fatigue sans émouvoir, provoquant le même effet dérisoire qu’une cascade dans un cartoon.
Normand Provencher - Le Soleil
LA LÉGENDE DE BEOWULF, dont le budget est évalué à près de 200 millions $, est une réussite sur toute la ligne. Le scénario de Neil Gaiman et Roger Avary (...) célèbre les vertus du héros dans la plus pure tradition des mythes et légendes. L’ombre du SEIGNEUR DES ANNEAUX plane sur le récit.
Ty Burr - The Boston Globe
What you get (...) is something unexpected: an hour of violent, subversive near-parody followed by a meditation on the seductions of power, all wrapped up in a thrillingly vulgar blood-and-thunder 3-D comic book. Not all of it works (...) but the movie is hugely provocative fun, and I'm pretty sure that's on purpose.
Marc-André Lussier - La Presse
Peaufinant une technologie déjà utilisée dans son film précédent (BORÉAL-EXPRESS), Robert Zemeckis (...) propose ici un feu roulant d'action en exploitant toutes les possibilités de sa luxueuse quincaillerie virtuelle. Il manque pourtant à ce BEOWULF le souffle romanesque qui permettrait au film de dépasser le stade de la prouesse technique.
Martin Bilodeau - Le Devoir
Dans le genre, BORÉAL-EXPRESS avait marqué un sommet. BEOWULF (...) pousse encore plus loin la frontière technologique. Le résultat est sidérant, même si le scénario (...) n'est pas toujours à la hauteur et engraisse par des séquences d'action étirées sinon futiles un récit mince, qui eût pu nous être restitué en deux fois moins de temps.
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
Ambitieux, et rarement dans le cinéma d'animation on voit un film aussi sérieux. Sauf que c'est désincarnée. Si on souligne que par moments les regards manquent d'âme en 2007, rendu en 2018 ca doit être encore plus flagrant à cause de l'avancée technologique. Un humain en «motion-capture» ne peut remplacé un vrai humain, même aujourd'hui.
J'attribue à ce film la Cote