Qué. 2007. Comédie dramatique de Fernand Dansereau avec Monique Mercure, Suzanne Clément, Patrick Labbé. Frappée par la maladie d'Alzheimer, une femme convainc une jeune chanteuse paumée de l'aider à revoir des gens et des endroits qu'elle a aimés. Approche délicate et sensible d'un sujet grave. Touches symboliques et certains détours de scénario un peu forcés. Mise en scène sobre et effacée. Jeu puissant de M. Mercure. (sortie en salle: 9 novembre 2007)
Frappée par la maladie d'Alzheimer, une femme convainc une jeune chanteuse paumée de l'aider à revoir des gens et des endroits qu'elle a aimés. Approche délicate et sensible d'un sujet grave. Touches symboliques et certains détours de scénario un peu forcés. Mise en scène sobre et effacée. Jeu puissant de M. Mercure. (sortie en salle: 9 novembre 2007)
À l'aube de ses 80 ans, et 25 ans après DOUX AVEUX, Fernand Dansereau aborde à nouveau les thèmes de la vieillesse et de la maladie. Ici encore avec délicatesse, dignité, ainsi qu'une salutaire dose d'humour et de fraîcheur. Le scénario étant avant tout axé sur sa principale protagoniste, LA BRUNANTE n'atteint pas la profondeur du récent et très beau AWAY FROM HER, de Sarah Polley, qui évoquait parallèlement les ravages de la maladie d'Alzheimer sur l'entourage de la victime. Par ailleurs, quelques touches symboliques appuyées et certains détours de scénario un peu forcés atténuent la portée dramatique du film. Cela dit, la mémoire du personnage est ici finement évoquée au moyen d'extraits du court métrage «Ce n'est pas le temps des romans», que Dansereau avait tourné avec la même actrice au milieu des années 1960. La mise en scène, tout en sobriété, s'efface devant le jeu puissant de Monique Mercure.
Texte : Jean Beaulieu
Anabelle Nicoud - La Presse
Le gros défaut de LA BRUNANTE, c'est une abondance de symboles trop appuyés. (...) Abondance de symboles, mais pas d'émotions. LA BRUNANTE ne fait qu'effleurer la corde sensible du spectateur (...) (mais) offre un face-à-face plutôt efficace entre Monique Mercure et Suzanne Clément.
Mariève Desjardins - Ciné-Bulles
Dans LA BRUNANTE, le cinéaste (...) opte pour une approche narrative conventionnelle où la parole est centrale. En dépit de quelques hasards un peu trop fortuits à partir desquels se noue la trame narrative, il s'agit là d'une aventure humaine touchante qui nous réconcilie avec l'idée de la fin.
Kevin Laforest - Voir
Magnifiquement mise en images et portée par deux extraordinaires performances d'actrices, LA BRUNANTE est une oeuvre élégiaque, triste sans être déprimante, explorant la maladie et la vieillesse mais s'affirmant avant tout comme un hommage à la vie.