Malgré quelques belles qualités de réalisateur (...), Ben Affleck n’a pas su donner au roman de Lehane le même souffle que Eastwood l’avait fait pour MYSTIC RIVER. (...) Les personnages (...) ont peine à nous convaincre de leurs motivations. Casey Affleck (...) n’a pas l’étoffe d’un premier rôle. Mauvais casting, où les liens familiaux ont de toute évidence aveuglé le jugement du frérot réalisateur. Dommage.

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À l'inverse de MYSTIC RIVER (même quartier, même auteur), (...), GONE BABY GONE fait à première vue l'effet d'un documentaire dans la rue, filmé avec modestie et à hauteur d'homme. (...) Bien que l'enquête soit captivante à suivre et, par moments, très émouvante, le film, dans sa deuxième partie, multiplie les bavardages, les complications et les retournements inutiles. On sent l'effort, on sent la sueur.

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The plot is complicated and loaded with twists, but the writers do a fine job of keeping the action lucid. The script boasts a good deal of mordant humor, along with an underlying mood of melancholy. (...) As director Affleck gets strong support from the moody, dark-tinged cinematography of (...) John Toll (...) and Harry Gregson-Williams' evocative score.

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On s’attendait (...) à une comédie grassouillette et maladroite, voire carrément lourdaude... Que nenni, Ben Affleck met en scène un drame réaliste maîtrisé, intelligent et pertinent. (...) Donc, jolie surprise que ce GONE BABY GONE (même si la fin est loin d’être satisfaisante) agrémenté d’une belle photographie.

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Malgré quelques effets racoleurs, un étrange hoquet narratif et certaines invraisemblances, Ben Affleck fait des débuts prometteurs comme réalisateur (...). GONE BABY GONE saisit bien le milieu social dans lequel l'action se déroule, soulève des questions morales complexes et regorge de confrontations d'acteurs intenses.

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