G.-B. 2007. Drame psychologique de Joe Wright avec James McAvoy, Keira Knightley, Saoirse Ronan. En Angleterre en 1935, le mensonge d'une adolescente a des conséquences dramatiques sur les vies de sa soeur aînée et de l'amoureux de celle-ci. Oeuvre riche et stupéfiante tirée du roman d'Ian McEwan. Narration virtuose. Mise en scène ample, savante, au souffle épique. Distribution impeccable. Jeu bouleversant de J. McAvoy. (sortie en salle: 7 décembre 2007)
En Angleterre en 1935, le mensonge d'une adolescente a des conséquences dramatiques sur les vies de sa soeur aînée et de l'amoureux de celle-ci. Oeuvre riche et stupéfiante tirée du roman d'Ian McEwan. Narration virtuose. Mise en scène ample, savante, au souffle épique. Distribution impeccable. Jeu bouleversant de J. McAvoy. (sortie en salle: 7 décembre 2007)
Trois ans après PRIDE AND PREJUDICE, tiré du classique de Jane Austen, Joe Wright extrait la moelle d'un autre roman, celui-là de son contemporain Ian McEwan. Il en résulte une oeuvre stupéfiante, portée par un souffle épique et une formidable virtuosité narrative, le scénario de Christopher Hampton (DANGEROUS LIAISONS, CARRINGTON) maniant l'ellipse, le chevauchement d'actions, les mises en abyme et les mouvements spatio-temporels avec une dextérité à toute épreuve. En vérité, la forme du récit épouse la psychologie de la jeune Briony, admirablement campée par Romola Garai et Saoirse Ronan, dans l'esprit de qui réel et fiction se télescopent. La mise en scène ample et savante, aux effets théâtraux calculés, véhicule un nombre impressionnant de données psychologiques et élève l'ensemble à la hauteur des grandes sagas de David Lean telles DOCTOR ZHIVAGO et PASSAGE TO INDIA - la parenté thématique d'ATONEMENT avec ce dernier n'étant pas fortuite. La distribution impeccable est dominée par James McAvoy, éblouissant en amoureux sacrifié.
Texte : Martin Bilodeau
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
Joe Wright utilise très bien les ressources du cinéma et McCavoy offre une performance assez touchante et le film révèle aussi le talent de la nouvelle venue Saoirse Ronan. On peut déplorer par contre les scènes à la guerre, plutôt passives. La finale reste émouvante.
J'attribue à ce film la Cote
Manon Dumais - Voir
Magnifique film sur la mémoire, celle qui embellit, trahit puis oublie, EXPIATION dépeint superbement la vie oisive d'une famille bourgeoise des années 30 avant d'illustrer en une époustouflante suite de tableaux les ravages de la Seconde Guerre mondiale.
Philip French - Guardian Unlimited
With a masterly adaptation by Christopher Hampton, strong central performances and fine cinematography, Ian McEwan's novel has been brought thrillingly to the screen. (...) What the film brings to the book, apart from excellent performances, are fine images and a powerful period atmosphere.
Martin Bilodeau - Le Devoir
Sous des dehors de romance épique (...), EXPIATION est un joyau inépuisable d'ellipses savantes, de chevauchements d'actions, etc. (...) Et parce que le scénario ne peut tout révéler, (...) Wright déploie des trésors d'imagination. (...) On ne peut qu'être sidérés devant sa maîtrise.
Derek Elley - Variety
Rarely has a book sprung so vividly to life, but also worked so enthrallingly in pure movie terms, as with ATONEMENT, (...) Joe Wright’s smart (...) adaptation of Ian McEwan’s (...) novel. Period yarn, (...) set in 1930s and ‘40s, (...) preserves much of the tome’s metaphysical depth and all of its emotional power.
Rachel Haller - Ici
(...) le scénario s’égare et s’étire non pas pour avoir emprunté une mauvaise piste, mais pour avoir voulu toutes les embrasser. Les thématiques (...) s’additionnent jusqu’à s’annuler. (...) dans le rôle titre (...), Keira Knightey s’avère (...) peu convaincante (...). Et de bout en bout, l’image s’englue dans un halo pseudo rétro, et la bande-son, dans un gros sirop musical.
Par : Alexis Laperle, Sherbrooke
Martin Bilodeau a tout dit ce qui me venait, c'est un des meilleurs films des années 2000, c'est stupéfiant!
J'attribue à ce film la Cote