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Le Labyrinthe de Pan (El Laberinto del Fauno)

Esp. 2006. Drame fantastique de Guillermo del Toro avec Ivana Baquero, Sergi Lopez, Maribel Verdu. En 1944 en Espagne, près de la demeure de son beau-père franquiste, une fillette découvre un labyrinthe mystérieux habité par un faune magique. Juxtaposition astucieuse d'éléments historiques et merveilleux. Grande justesse psychologique. Moments de violence inouïe. Réalisation fluide rehaussée par une somptueuse photographie. Excellents interprètes. (sortie en salle: 19 janvier 2007)

13 ans + (violence)
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Le Labyrinthe de Pan (El Laberinto del Fauno)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

Esp. 2006. Drame fantastique de Guillermo del Toro avec Ivana Baquero, Sergi Lopez, Maribel Verdu.

En 1944 en Espagne, près de la demeure de son beau-père franquiste, une fillette découvre un labyrinthe mystérieux habité par un faune magique. Juxtaposition astucieuse d'éléments historiques et merveilleux. Grande justesse psychologique. Moments de violence inouïe. Réalisation fluide rehaussée par une somptueuse photographie. Excellents interprètes. (sortie en salle: 19 janvier 2007)

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Récompenses
En 1944, Carmen s'installe chez son nouvel époux, le capitaine franquiste Vidal, dont elle attend un enfant. Issue d'un précédent mariage, sa fille Ofelia, douze ans, s'habitue difficilement à cette nouvelle vie. Pendant que son autoritaire et cruel beau-père traque sans relâche les derniers combattants républicains, Ofelia se promène dans la forêt avoisinante. Elle y découvre un curieux labyrinthe souterrain gardé par le faune Pan. Ce dernier révèle alors à la fillette qu'elle n'est nulle autre que la princesse disparue d'un royaume enchanté. Et pour retrouver l'immortalité que lui assure son rang, elle doit accomplir trois épreuves initiatiques aussi étonnantes que périlleuses.

L’AVIS DE MEDIAFILM

À l'instar de ses confrères Tim Burton et Peter Jackson, le Mexicain Guillermo del Toro cultive un univers fantastique qui lui est propre. Son nouvel opus nous transporte dans le même décor que son ÉCHINE DU DIABLE, soit l'Espagne franquiste (ici celle de la Deuxième Guerre mondiale), qu'il rehausse d'éléments merveilleux. Par ailleurs, le cinéaste fait alterner des moments de violence inouïe avec des instants de grâce féerique, développant son intrigue avec une lenteur étudiée qui lui permet d'approfondir la psychologie des personnages. Sa réalisation fluide est rehaussée par une photographie sublime et une direction artistique minutieuse. Le mythe du labyrinthe et du Minotaure est illustré avec force dans le dénouement, lequel n'est pas sans rappeler celui du SHINING de Kubrick. Entourée d'excellents interprètes, la jeune Ivana Baquero fait preuve d'une remarquable assurance.

Texte : André Caron

COMMENTAIRES

22 mars 2019, 16:49:09

Par : Jason Plante, Gatineau

Mathieu, les songes de Ofelia peuvent s'apparenter à la schizophrénie (le sacrifice ultime qu'elle devait faire à la fin), versus le régime Franquiste (l'extreme-droite hispano), qui sont de véritables petites nazis qui tuent tout ce qui bouge. Mais ça va aussi pour notre propre interprétation personnelle. Ce que j'ai aimé du film, c'est que c'est une forme de CONTE auquel on y a ajouté de la violence (vraiment original). Je pense fort bien que Del Toro est de la gauche, et non franquiste, selon ce qu'il nous raconte avec ce film...

J'attribue à ce film la Cote 3


26 décembre 2018, 19:53:36

Par : Alexis Laperle, Sherbrooke

Tout a été dit sur ce film, noté la réalisation phénoménale de Guillermo Del Toro.

J'attribue à ce film la Cote 3


19 juin 2018, 12:18:55

Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières

Il était (3) au tout début. PULP FICTION était (3) je crois au départ et il est rendu (1), alors tous les espoirs sont permis :)

J'attribue à ce film la Cote 3


10 juin 2018, 17:06:29

Par : Jason Plante, Gatineau

Riche poesie qui nous laisse penser Del Toro plus a Gauche que l'Extreme droite (les franquistes dans le film). Bof! Enfin, hourrah! Ce regime de dictature chretienne de l'apres-guerre en Espagne a RELLEMENT EXISTE. On laisse la fillette dans ses songes (le fameux labyrinthe de Pan), et Frank a sa perte. Peut-etre que dans les 20 ans reglementaires, MediaFilm lui donnera un (1) (Film de 2006, donc, en 2026). Je serais bien d'accord avec eux, mais d'ici la...

J'attribue à ce film la Cote 3


10 juin 2018, 00:21:53

Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières

J'ai revu et le suspense final est poignant. La violence est ici utilisé pour intensifié la tension et la fin laisse une part d'interprétation aux spectateurs. Est-ce que la petite Ofelia s'imagine le monde «merveilleux»? On peut aussi s'amuser à tracer des parallèles avec les trucs narratifs de THE SHAPE OF WATER...

J'attribue à ce film la Cote 3


30 janvier 2017, 19:38:26

Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières

Rien n'est laissé au hasard dans ce film (le meilleur de DelToro). Le merveilleux devient ici aussi inquiétant que la réalité, ce qui contribue a l'originalité du récit et au climat de violence propre a un régime de dictature. La réalisation est impeccable et Sergio Lopez compose avec aplomb une sorte de monstre franquiste des plus cruel.

J'attribue à ce film la Cote 3


Revue de presse

Entre conte merveilleux et reconstitution historique

Dans LE LABYRINTHE DE PAN, le cinéaste établit un parallèle attendu entre conte et histoire: le pire monstre est bien sûr le beau-père, traité sans chichis comme un super-méchant. (...) Mais le film voit à l'évidence plus loin, secrètement mu par une intuition passionnante. Les séquences merveilleuses et historiques, si elles sont nettement distinguées, n'en nagent pas moins dans le même genre de stylisation.

Labyrinthe de Pan, Le Guillermo del Toro

Conte de fées pour adultes

Pari gagné puisque le résultat est étonnament convaincant, porté par l'interprétation stupéfiante de Sergi Lopez en parfait salopard. (...) LE LABYRINTHE DE PAN, malgré le classicisme de sa narration, est au final une oeuvre aboutie au ton grave qui fonde la pertinence des effets spéciaux lorsque ceux-ci sont mis au service d'un sujet.

Labyrinthe de Pan, Le Guillermo del Toro

Audacious and Inventive

A bold juxtaposition of real and unreal worlds is at the heart of Guillermo del Toro's visually inventive fantasy about Franco-ite Spain. It's so audacious and so technically accomplished (...). The film's political dimension is never quite as lavishly or as enthusiastically achieved as its fantasy life, however, and its energies are asymmetric: the surface world of history is clogged compared to the sheer energy of its subterranean dreamscape.

Labyrinthe de Pan, Le Guillermo del Toro

An Engrossing Fable

The film's (...) fantasy sequences, in which the girl must complete three arduous tasks, offer a semblance of hope and salvation compared to the short life expectancy in a merciless military state. (...) The visual effects are mesmerizing and the harsh drama of the military camp has its horrific moments of torture and death, as well as when the captain sews together his cheek after being slashed by an assailant. The performers are all good (...). Lopez gives an extraordinary performance as the bestial captain.

Labyrinthe de Pan, Le Guillermo del Toro

La Princesse disparue d'un royaume enchanté

Les séquences réalistes avec brutes galonnées, vie de garnison, maquisards, (...) auraient pu composer un film à elles seules, bien supérieur à tant d’autres films espagnols sur le même sujet. Mais ce n’aurait été qu’un film de plus. Le miracle est la réussite de la fusion entre Lumière et Méliès, entre la vision naturaliste du fascisme comme mal absolu et sa traduction simultanée dans le fantastique.

Labyrinthe de Pan, Le Guillermo del Toro

Une Oeuvre fantastique majeure

Saturé de visions hallucinées où souffle (...) l'esprit de Buñuel, de Dali et de Cocteau, le calvaire de cette gamine qui se réfugie dans un monde imaginaire pour échapper à l'horreur de l'Espagne franquiste (...) est couronné par un épilogue d'une folle audace où la féerie et l'émotion fusionnent jusqu'à l'incandescence. (...) LE LABYRINTHE DE PAN ne se contente pas d'être une oeuvre fantastique majeure: approche inédite de l'enfance massacrée par les soubresauts de l'Histoire, c'est un grand film tout court.

Labyrinthe de Pan, Le Guillermo del Toro

Une Envoûtante Fable horrifique

Grâce à de remarquables effets spéciaux, (...) Le LABYRINTHE DE PAN mixe avec fluidité la fiction historique et le conte chimérique, multipliant les passerelles entre le réel et le merveilleux, les créatures magiques et les monstres humains. (...) Cette envoûtante fable horrifique est aussi une parabole sur le fascisme. Droit dans ses bottes, Sergi López (étonnant) incarne un militaire fétichiste qui voit dans la souffrance, infligée et subie, un gage de virilité.

Labyrinthe de Pan, Le Guillermo del Toro

Magnifique Labyrinthe funèbre

C'est (...) un film qui fait très peur et beaucoup pleurer, pas seulement les enfants, à qui il n'est d'ailleurs pas spécialement destiné. On y rencontre un vieux faune à l'inquiétante tête de bouc, un escargot géant (...) et un ogre affamé dont la peau flapie est laiteuse. (...) Ce dernier personnage dantesque échappé d'un tableau de Goya, dont les yeux rouge sang sont incrustés dans la paume des mains, étant une des visions les plus fortes [du] film. (...) Guillermo Del Toro (...) filme cette fable de larmes et de sang dans des décors grandioses qui rivalisent avec ceux d'un Tim Burton.

Labyrinthe de Pan, Le Guillermo del Toro

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