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Écrire pour exister (Freedom Writers)

É.-U. 2006. Drame social de Richard LaGravenese avec Hilary Swank, Patrick Dempsey, Scott Glenn. Une enseignante débutante utilise des méthodes audacieuses auprès de ses élèves issus de quartiers pauvres et violents de Los Angeles. Récit touffu et d'une grande actualité, inspiré des écrits des principaux protagonistes. Portrait social teinté d'un certain idéalisme. Réalisation aseptisée. Interprétation dans le ton voulu. (sortie en salle: 5 janvier 2007)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Écrire pour exister (Freedom Writers)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 2006. Drame social de Richard LaGravenese avec Hilary Swank, Patrick Dempsey, Scott Glenn.

Une enseignante débutante utilise des méthodes audacieuses auprès de ses élèves issus de quartiers pauvres et violents de Los Angeles. Récit touffu et d'une grande actualité, inspiré des écrits des principaux protagonistes. Portrait social teinté d'un certain idéalisme. Réalisation aseptisée. Interprétation dans le ton voulu. (sortie en salle: 5 janvier 2007)

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Genre :
Drame social
Année :
2006
Durée :
123 min.
Réalisation :
Richard LaGravenese
Pays :
États-Unis
Distributeur :
Paramount
Interprètes :
Hilary Swank
Patrick Dempsey
Scott Glenn
Imelda Staunton
April Lee Hernandez
Mario
Kristin Herrera
Jacklyn Ngan
Sergio Montalvo

site officiel
Stupéfaite d'apprendre que les élèves de sa classe, issus des ghettos ethniques de Los Angeles, n'ont jamais entendu parler de l'Holocauste, la jeune enseignante Erin Gruwell entreprend d'élargir leur horizon, entre autres par la lecture du Journal d'Anne Frank. Bientôt, l'attention et le respect qu'Erin porte à ses élèves, divisés par le racisme et délaissés par le système d'éducation, créent un climat d'apprentissage et d'échange unique, qui incite chacun d'entre eux à accepter la proposition de leur enseignante: rédiger leur propre journal intime. Mais le succès d'Erin, en marge du programme scolaire traditionnel, dérange l'administration de l'école, ainsi que son conjoint, qui se sent négligé.

L’AVIS DE MEDIAFILM

La salle de classe, miroir des valeurs et des maux d'une société, a jusqu'ici inspiré de nombreux films. FREEDOM WRITERS rend hommage à une pionnière, ainsi qu'à l'aventure littéraire qu'elle a initiée, et qui se poursuit depuis. Un réalisme saisissant se dégage des textes des élèves, récités en voix-off, et décrivant leur quotidien violent et misérable. S'il en illustre les aspects les plus percutants - malgré une réalisation aseptisée -, Richard La Gravanese (LIVING OUT LOUD) s'intéresse davantage au combat mené par l'instigatrice de ce projet novateur. Or, le portrait qu'il dresse d'Erin Gruwell est trop flatteur, et les discours idéalistes et grandiloquents de la jeune femme semblent parfois décalés par rapport à la réalité décrite. Les jeunes acteurs font toutefois preuve d'une belle assurance et d'une énergie débordante. Il en va de même pour Hilary Swank, qui campe avec panache un personnage à la fois vulnérable et volontaire.

Texte : André Lavoie

Revue de presse

Another Saint-Saves-Students Story

Another movie about a well-meaning, white-bread teacher thrust among the savages? No, not by a long shot. Although FREEDOM WRITERS is the latest in a long line of saint-saves-students stories, it takes the bold approach of being earnest, honest and unafraid to be called naive. As a result, it's extremely affecting. Presided over by a sensitive, open performance by Hilary Swank and blessed by a gifted group of young actors, the drama could win hearts and dollars, especially if Paramount pushes pic's humanity over its presumed nobility.
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La Classe de Madame G

Coincée dans un rôle sans nuances ni réelles profondeur, Hilary Swank (...) peine à donner de la substance à cette professeure, parfaite entêtée, souriante et travaillante.  FREEDOM WRITERS offre pourtant de beaux moments.  Plus nuancé dans ses débuts, le film présente les divers ghettos dans lesquels s'enferment malgré eux les jeunes. (...) Les choses se gâtent quand Miss G sort ses élèves du cercle vicieux de la ghettoïsation. On perd en nuance ce que l'on gagne en mièvrerie et en moralisme (...).
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Virginie dans la jungle de L.A.

Inspirée de faits vécus et surtout des livres écrits par cette enseignante dévouée et ses élèves (...), cette tranche de vie fort édifiante se présente sous la forme d'un devoir sans fautes mais sans éclat. (...) À ce chemin de croix pédagogique (et très moral) se greffent les réalités quotidiennes de ces jeunes baignant dans un perpétuel climat de violence (...). Une belle leçon de courage, mais pour tant de professeurs épuisés et sans ressources de Los Angeles comme de Montréal, FREEDOM WRITERS aura des allures de véritable conte de fées situé dans un monde qui manque parfois de magie.
Écrire pour exister Richard LaGravenese

A True Success Story

LaGravenese thinks he’s being sympathetic to his characters and exploring them deeply, but because of its Hollywood shorthand the movie actually gets dangerously close to suggesting that the answer to the education crisis is workaholic superteachers who can personally compensate for their students’ poverty and social problems (...). The real-life Gruwell is a sought-after educational consultant, but the movie itself offers few real answers to the problems teachers face. Nonetheless double Oscar-winner Swank is a pleasure to watch; she’s fully tuned in to her character’s gawky, geeky giddiness - the well-intentioned naivete that makes her unsinkable.
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A Formulaic Story of Idealistic Uplift

Swank delivers a dedicated and inviting performance, and a fine, key scene between her and Dempsey (...) given its tangential connection - especially goes a long way in communicating the personal cost, and thus depth, of her commitment. While LaGravenese for the most part avoids overly maudlin touches, Mark Isham's score swells a bit too heartily during the movie's posed-reading montages, though other collaborations with the RZA prove interesting in their stylistic mash-up. The most ineffective part of the film (...) are the performances of Imelda Staunton and John Benjamin Hickey, who are each far too personally emotionally invested and high-strung as Erin's antagonistic and unsupportive peers. More mannered exasperation in lieu of histrionic opposition would have greatly benefited these characterisations.
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