É.-U. 2005. Thriller de Andrew Niccol avec Nicolas Cage, Jared Leto, Bridget Moynahan. Pourchassé par un agent d'Interpol, un trafiquant d'armes américain d'origine ukrainienne s'interroge sur les implications morales de son métier. Démonstration intéressante des méthodes des marchands d'armes. Récit bien documenté. Ton cynique. Réalisation énergique. Excellente distribution dominée par N. Cage.
Pourchassé par un agent d'Interpol, un trafiquant d'armes américain d'origine ukrainienne s'interroge sur les implications morales de son métier. Démonstration intéressante des méthodes des marchands d'armes. Récit bien documenté. Ton cynique. Réalisation énergique. Excellente distribution dominée par N. Cage.
Fasciné par des univers futuristes qui semblent à nos portes, à la fois comme scénariste (THE TRUMAN SHOW) et réalisateur (GATTACA, S1M0NE), Andrew Niccol plonge maintenant dans une triste réalité avec LORD OF WAR, celle de l'industrie militaire et des conflits guerriers qui continuent à disséminer des populations entières. À travers la figure d'un trafiquant d'armes dont le génie des affaires n'a d'égal que son cynisme, Niccol propose une étonnante démonstration des méthodes utilisées depuis les vingt-cinq dernières années pour étancher la soif meurtrière des puissants de ce monde. L'auteur expose, de manière parfois crue, les trucs mais aussi les dilemmes du protagoniste, brillamment interprété par Nicolas Cage. En fait, dans ce film soutenu par une mise en scène évoquant les meilleurs thrillers politiques et un scénario baladant le spectateur aux quatre coins du monde, le cinéaste se fait davantage témoin que juge. Ce qui ne l'empêche pas de nous offrir, avec une narration farcie d'humour noir, des explications fascinantes sur les rouages de ce milieu dont aucun gouvernement, même le plus démocratique, ne peut prétendre ignorer les règles.
Texte : André Lavoie
Par : Lise LeRoux, Montréal
Il faudrait monter la cote de ce film. Sa longévité plaide pour cela.
J'attribue à ce film la Cote
Par : Lise LeRoux, Montréal
Faute d'orthographe dans le prénom de l'acteur Eamonn Walker.
J'attribue à ce film la Cote