É.-U. 2005. Aventures de Breck Eisner avec Matthew McConaughey, Steve Zahn, Penélope Cruz. Deux chercheurs de trésors et une femme médecin découvrent l'origine d'une mystérieuse épidémie qui décime la population du Mali. Mise en train laborieuse suivie d'une enfilade de scènes d'actions d'une rare invraisemblance. Humour forcé et infantile. Portrait raciste et condescendant de l'Afrique. Technique au point. Interprétation vigoureuse mais peu nuancée.
Deux chercheurs de trésors et une femme médecin découvrent l'origine d'une mystérieuse épidémie qui décime la population du Mali. Mise en train laborieuse suivie d'une enfilade de scènes d'actions d'une rare invraisemblance. Humour forcé et infantile. Portrait raciste et condescendant de l'Afrique. Technique au point. Interprétation vigoureuse mais peu nuancée.
Visiblement conçue comme un croisement entre les films de la série INDIANA JONES et les James Bond, cette production tapageuse déroule des péripéties d'une rare invraisemblance. Mais à défaut d'y croire, on aurait pu à tout le moins y trouver un certain amusement si le scénario avait été mieux construit et plus imaginatif. Malheureusement, la mise en train laborieuse du récit éprouve la patience du spectateur pendant presque une heure avant que les éléments de l'intrigue ne se mettent enfin en place. Et même une fois cette étape franchie, le scénario ne parvient pas à offrir autre chose que des scènes d'action convenues et lourdement filmées, le tout ponctué de répliques à l'humour forcé et infantile. L'indéniable adresse technique de la réalisation ne change rien au fait qu'elle ne contient pas la moindre idée originale. Enfin, on ne peut passer sous silence le caractère raciste et condescendant de ce long métrage dans lequel des Blancs américains viennent jouer les libérateurs héroïques d'un peuple africain qui vit sous le joug d'un dictateur noir sadique financé par un industriel... français! Les interprètes jouent avec beaucoup de vigueur, mais peu de nuances, des personnages qui manquent de saveur.
Texte : Martin Girard