L'avis de Mediafilm

Certains voient en ROUGE COMME LE CIEL un nouveau CINEMA PARADISO. Il est vrai que les deux oeuvres traitent du pouvoir créatif du cinéma pendant l'enfance, mais le film de Cristiano Bortone (OASIS) est loin de posséder la fougue et le lyrisme du classique de Giuseppe Tornatore. C'est d'ailleurs le caractère plutôt sage et retenu de cette tranche de vie qui étonne, contrastant avec l'inventivité débordante du jeune protagoniste. Lequel a bel et bien existé, puisqu'il s'agit de Mirco Mencacci, célèbre ingénieur du son dont la perte accidentelle de la vue pendant l'enfance a transformé toute l'existence. C'est donc un hymne au courage devant l'adversité que Bortone orchestre ici. Et il le fait en compagnie d'une bande de jeunes interprètes fort attachants, à commencer par Luca Capriotti dans la peau du futur superviseur du montage sonore de... ROUGE COMME LE CIEL.

André Lavoie