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Manderlay

Dan. 2005. Drame social de Lars von Trier avec Bryce Dallas Howard, Isaach de Bankolé, Danny Glover. En 1933, la fille d'un gangster tente d'aider les ouvriers noirs d'une plantation isolée de l'Alabama à se libérer de leur condition d'esclaves. Suite des aventures de l'héroïne de «Dogville». Réflexion polémique sur le racisme et les inégalités sociales. Vision allégorique de l'Amérique, sublimée par une mise en scène épurée. Jeu peu convaincant de B. Dallas Howard.

13 ans +
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Manderlay (Manderlay)

13 ans + 13 ans +

Dan. 2005. Drame social de Lars von Trier avec Bryce Dallas Howard, Isaach de Bankolé, Danny Glover.

En 1933, la fille d'un gangster tente d'aider les ouvriers noirs d'une plantation isolée de l'Alabama à se libérer de leur condition d'esclaves. Suite des aventures de l'héroïne de «Dogville». Réflexion polémique sur le racisme et les inégalités sociales. Vision allégorique de l'Amérique, sublimée par une mise en scène épurée. Jeu peu convaincant de B. Dallas Howard.

Genre :
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Réalisation :
Après avoir fui le Colorado avec son père gangster, la jeune Grace aboutit dans une grande exploitation de coton isolée en Alabama. Ce domaine est dirigé par une matriarche blanche et ses fils qui, soixante ans après la fin de la guerre de Sécession (nous sommes en 1933), soumettent encore les ouvriers noirs à l'esclavage. À la mort de la patronne, Grace, aidée par des hommes de main de son père, essaie tant bien que mal de montrer à la communauté la voie de la démocratie. Chemin faisant, elle se découvre une attirance pour le fier et séduisant Timothy, qu'elle avait sauvé de la flagellation peu après son arrivée. Toutefois, après qu'une violente tempête de sable eut ravagé les récoltes, Grace affronte d'autres difficultés imprévues.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour qui a vu DOGVILLE, ce second volet de la «trilogie américaine» du controversé réalisateur danois ne surprendra guère. On y retrouve en effet le même dispositif scénique (décors tracés à la craie sur le sol d'un studio), la même réalisation épurée, nerveuse et précise, la même construction en chapitres, avec narrateur omniscient à la clé. Ainsi, après une longue entrée en matière qui pose à nouveau les jalons d'une vision allégorique de l'Amérique, le film prend son élan et formule une réflexion polémique sur les inégalités sociales et raciales, présentes dans les États-Unis d'hier et d'aujourd'hui. Toutefois, la quête de l'héroïne colporte certains relents missionnaires du style «Tintin au Congo», et le récit navigue entre originalité et clichés. Mais en bout de course, l'absence de Nicole Kidman, qui campait Grace dans DOGVILLE, rend le film débiteur sur le plan de l'interprétation. En effet, Bryce Dallas Howard n'a pas la force qu'il faut pour rendre toute l'épaisseur et la complexité de son personnage.

Texte : Jean Beaulieu

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