É.-U. 2005. Drame historique de Terrence Malick avec Colin Farrell, Q'Orianka Kilcher, Christian Bale. En 1607, un explorateur anglais fait prisonnier en Virginie par des Amérindiens s'éprend d'une des princesses de la tribu. Évocation lyrique de l'histoire de Pocahontas. Narration elliptique. Traitement visuel et sonore exquis. Interprètes bien dirigés.
En 1607, un explorateur anglais fait prisonnier en Virginie par des Amérindiens s'éprend d'une des princesses de la tribu. Évocation lyrique de l'histoire de Pocahontas. Narration elliptique. Traitement visuel et sonore exquis. Interprètes bien dirigés.
Après BADLANDS, DAYS OF HEAVEN et THE THIN RED LINE, Terrence Malick aborde une nouvelle facette de la mythologie américaine à travers cette évocation lyrique de l'histoire d'amour entre John Smith et Pocahontas. Construit de façon elliptique, à la manière d'une rêverie impressionniste, le film tourne le dos aux recettes habituelles du drame historique. En effet, le cinéaste a privilégié une approche contemplative et poétique, qui invite le spectateur à se laisser gagner par des sensations et des émotions plutôt qu'à se laisser raconter une histoire. De fait, le scénario apparaît en soi plutôt mince et les personnages y sont à peine développés. Certains spectateurs trouveront donc l'exercice envoûtant et fascinant, tandis que d'autres risquent d'être déstabilisés. La mise en images et le travail sonore sont tout à fait exquis et les interprètes se livrent avec souplesse aux exigences particulières de cette oeuvre très personnelle.
Texte : Martin Girard
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
La première partie nous envoûte et fascine avec son approche quasi-kubrikienne et symphonique de l'histoire de Pocahontas. Un drame historique impressionniste, la façon Malick! Mais lorsque le personnage de Christian Bale se pointe dans le décor, le film perd en intérêt et ca finit par lasser. Le style de Malick devient répétitif et on a le goût de passer a autre chose.
J'attribue à ce film la Cote