
La Neuvaine




La Neuvaine

L'avis de Mediafilm
Avec LA NEUVAINE, Bernard Émond inaugure de brillante manière une trilogie sur les vertus théologales (la foi, l'espérance et la charité). Attentif aux gens simples et aux plus démunis, l'anthropologue de formation observe les tiraillements de la société actuelle mais propose aussi une réflexion essentielle sur les valeurs qui l'anime et le sens à donner à nos souffrances. Cette thématique était présente dans ses films précédents, dont 20 h 17 RUE DARLING, mais ici l'auteur interroge, avec un courage certain, le sens de la foi chrétienne dans un monde hyper matérialiste, bien qu'il soit lui-même non croyant. Une démarche à contre-courant donc, qui s'appuie sur une mise en scène dépouillée, portée par peu de dialogues et des silences révélateurs. D'une beauté austère, le film illustre avec sobriété, à travers de nombreux plans de la nature aux teintes automnales, le désarroi des personnages ou leur éventuelle renaissance. De plus, la narration à deux voix, celle de Jeanne et d'un personnage dont l'identité n'est révélée qu'à la fin, ajoute une dimension mystérieuse à cette quête de sens. Après LA FEMME QUI BOIT, Élise Guilbault collabore à nouveau avec Émond, qui lui offre un rôle à sa mesure, touchant mais sans excès mélodramatiques. La talentueuse actrice est fort bien secondée par Patrick Drolet, avec qui elle forme un duo singulier et attendrissant.

Synopsis

Année
2005Genre
Drame psychologiqueDurée
97 min.Origine
CanadaInformation
Classification

Genre
Drame psychologique
Année
2005
Durée
97 min.
Réalisation
Pays
Canada
Québec
Distribution
K-Films Amérique
Récompenses
Jutra, Meilleure actrice, 2006
Images


