C'est l'effervescence dans la pègre hongkongaise où un nouveau caïd doit être désigné. Problème: cette élection doit être organisée à l'insu de la police. La campagne électorale se déroule alors dans la clandestinité et se résume à une série de règlements de comptes plutôt sanglants. De ce sujet en or, le stakhanoviste Johnnie To tire un film paresseux qui ne parvient jamais à trouver sa vitesse de croisière. Dommage car il y avait là un point de départ prometteur.

• Accès à la publication

ELECTION, the first installment in Johnnie To’s two-film Hong Kong gangland serial, is a densely plotted, pulpy procedural with a familiar enough premise. (...) as the psychological elements of the story push their way into the foreground, ELECTION takes on a darker, more Shakespearean hue, and a rich political and moral subtext (...) begins to take shape. By the end, Mr. To has proven himself to be a genre hack of uncommon intelligence and soul: a first-rate entertainer who can thrill you into thinking.

• Accès à la publication

The only Triad movie in memory without a bullet or even a gun on display, Johnnie To's ELECTION sees the Hong Kong helmer back in prime crime form. (…) To has developed another lateral spin on a familiar genre, here a power struggle within a Triad society at election time. Though some general viewers may feel let down by the relatively scant action, To aficionados should vote for this one.

• Accès à la publication

Riche en scènes fortes, tendu de bout en bout même quand l'intrigue semble faire du surplace, ELECTION 1 (est un) grand film de genre. Mais la réflexion politique qui le structure en fait (un) grand film tout court. (...) Dans cette fable virulente, Johnnie To rappelle que la noblesse de la démocratie réside dans l'incertitude de l'élection: tant que le vote n'a pas eu lieu, aucun résultat n'est acquis.

• Accès à la publication

(...) c’est du pouvoir abstrait, sans limite et finalement sans objet, que vient nous parler ce film d’action pas comme les autres. Tout en y mettant du punch, Johnnie To nous fait apprécier cette guerre des gangs avec une belle hauteur de vue. (...) Une des scènes les plus impressionnantes (...) réunit deux intoxiqués du pouvoir près d’un (...) gigantesque réservoir d’eau que retient un barrage. Parfaite image de la violence toujours prête à se déverser. Après des polars musclés (...), le style de Johnnie To prend ici de la majesté, de l’ampleur.

• Accès à la publication