Can. 2005. Chronique de Jean-Marc Vallée avec Marc-André Grondin, Michel Côté, Danielle Proulx. Né en 1960 dans une banlieue de Montréal, un jeune homme qui nie ses pulsions homosexuelles recherche l'approbation de son père. Récit attachant et sensible, émaillé de touches fantaisistes. Réalisation dynamique et souvent inventive. Utilisation efficace de chansons populaires à des fins dramatiques. Interprétation touchante. (sortie en salle: 27 mai 2005)
Né en 1960 dans une banlieue de Montréal, un jeune homme qui nie ses pulsions homosexuelles recherche l'approbation de son père. Récit attachant et sensible, émaillé de touches fantaisistes. Réalisation dynamique et souvent inventive. Utilisation efficace de chansons populaires à des fins dramatiques. Interprétation touchante. (sortie en salle: 27 mai 2005)
À des lieux de son incohérent et racoleur thriller LISTE NOIRE, C.R.A.Z.Y. donne enfin l'occasion à Jean-Marc Vallée de montrer l'étendue de son talent de cinéaste. S'inspirant d'expériences vécues par son coscénariste, Vallée a conçu une chronique familiale attachante et sensible, qui trace en filigrane l'évolution sociale et morale du Québec des quarante dernières années, à travers le destin d'un jeune homme qui cherche à nier sa vraie nature pour obtenir l'approbation de son père. Tout en étant émaillé de touches fantaisistes, qui jouent de manière amusante et parfois étonnante sur le contraste entre les désirs profonds du héros et sa dure réalité, le récit adopte une belle justesse de ton, notamment à l'occasion des fêtes familiales ou lors des discussions entre les deux parents préoccupés par l'avenir de leur rejeton. En outre, au sein de sa réalisation dynamique et souvent inventive, Vallée a su utiliser avec une grande efficacité dramatique plusieurs chansons populaires (de Patsy Cline à David Bowie en passant par Charles Aznavour). Dès lors, peu importe que les personnages des autres frères demeurent schématiques (l'intellectuel, le sportif flatulent, le benjamin glouton et même l'aîné drogué qui, malgré son importance déterminante dans l'intrigue, suit une évolution un peu trop prévisible). Admirablement dirigés, les interprètes procurent au spectateur plusieurs moments fort touchants.
Texte : Louis-Paul Rioux
Par : Jason Plante, Gatineau
Levez-donc la main ceux qui ont des "problemes" psychiatriques et qui sont homos... C'est a se poser de serieuses questions philosophiques, meme au Quebec, dans ce film dans le contexte des annees 60 (avant que Trudeau ne devienne au pouvoir et DECRIMINALISE l'homosexualite, parce qu'avant ca t'avais de serieux problemes psychiatriques). Meme au Quebec ou l'on semble etre Sodome... Film LGBT qui semble s'ouvrir a la cause gai. Acteurs charismatiques, Presque tous, usant du dialogue a fond la caisse. Grondin parfait, a meme qu'il y a eu une carriere en France (l'homme qui rit auquel il donne la replique a Gerard Depardieu, un geant). Jean-Marc Vallee a la camera simple, lui qui fait les 20 films americains du box office. Ca me rappelle, avec tout le charme des acteurs, (Presque tous), mes souvenirs de jeunesse, tellement le film est actuel. Allez les gais... levez la bien haute la main ceux qui ont des problemes psychiatriques. Un jour ce sera notre tour de parler et il y aura de mechantes baffes...
J'attribue à ce film la Cote