É.-U. 2004. Comédie d'horreur de Edgar Wright avec Simon Pegg, Nick Frost, Kate Ashfield. Tandis qu'il tente de reconquérir sa petite amie, un jeune vendeur londonien doit lutter contre une invasion soudaine de morts-vivants. Clichés des films de zombies apprêtés avec un humour noir assez délirant. Gags souvent axés sur les réactions inattendues des personnages. Traitement énergique et mordant. Interprétation savoureuse.
Tandis qu'il tente de reconquérir sa petite amie, un jeune vendeur londonien doit lutter contre une invasion soudaine de morts-vivants. Clichés des films de zombies apprêtés avec un humour noir assez délirant. Gags souvent axés sur les réactions inattendues des personnages. Traitement énergique et mordant. Interprétation savoureuse.
Ce film s'inscrit dans la veine sanglante, mais en même temps hilarante, de RETURN OF THE LIVING DEAD de Dan O'Bannon et BRAINDEAD de Peter Jackson, des oeuvres qui s'amusent à recycler les clichés des histoires de morts-vivants en les aspergeant généreusement d'un humour noir des plus mordants. Le mérite de ce genre de film, quand ils sont réussis comme celui-ci, est de faire rire le spectateur sans pour autant sacrifier le potentiel de suspense et d'horreur pure que recèle le sujet. Comme son titre l'indique, le long métrage d'Edgar Wright se veut une parodie déjantée du DAWN OF THE DEAD de George Romero, dont les situations sont astucieusement transposées dans un contexte anglais tout ce qu'il y a de plus ordinaire (le centre commercial de banlieue devient un pub de quartier). L'humour naît surtout des réactions souvent inattendues des personnages devant cette invasion de morts-vivants qui vient bouleverser leur train-train quotidien. En effet, une fois le premier choc passé, les héros font face à la situation avec un mélange totalement loufoque et incongru de candeur, de détachement et... de panique. Tourné et monté avec beaucoup d'énergie brute, à la manière d'un petit cousin de TRAINSPOTTING, le film jouit au surplus d'une interprétation assez savoureuse.
Texte : Martin Girard