Go to main content
5

Le Papillon bleu (The Blue Butterfly)

Can. 2004. Aventures de Léa Pool avec Marc Donato, William Hurt, Pascale Bussières. Atteint d'un cancer, un enfant convainc un entomologiste d'aller capturer avec lui un papillon rare en Amérique centrale. Récit plein de bons sentiments, inspiré d'une histoire vraie. Quelques moments touchants. Réalisation soignée mais impersonnelle. Interprétation sentie. (sortie en salle: 20 février 2004)

Général
5

Le Papillon bleu (The Blue Butterfly)

Général Général

Can. 2004. Aventures de Léa Pool avec Marc Donato, William Hurt, Pascale Bussières.

Atteint d'un cancer, un enfant convainc un entomologiste d'aller capturer avec lui un papillon rare en Amérique centrale. Récit plein de bons sentiments, inspiré d'une histoire vraie. Quelques moments touchants. Réalisation soignée mais impersonnelle. Interprétation sentie. (sortie en salle: 20 février 2004)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Film Tonic
Producteurs :
Récompenses
Atteint d'un cancer du cerveau en phase terminale, Pete, un garçon de dix ans, s'est réfugié dans l'observation du monde des insectes. Son rêve le plus cher serait de capturer le magnifique Morpho bleu, un papillon que l'on retrouve dans les forêts tropicales d'Amérique centrale et du Sud. Pete demande alors à son idole, l'entomologiste Alan Osborne, de l'aider à réaliser ce rêve. Refusant tout d'abord avec véhémence, le savant finit par accepter devant l'insistance du garçon et celle de sa mère veuve, la dévouée Teresa. Le trio s'envole aussitôt pour le Costa Rica, mais la saison du Morpho bleu tirant à sa fin, Alan et Pete n'ont plus que quelques jours pour en capturer un spécimen.

L’AVIS DE MEDIAFILM

À priori, on se demande un peu ce que Léa Pool fait à la tête de ce projet plus proche du film de commande que de l'oeuvre personnelle. La plus grande rupture se trouvant sans doute du côté de son jeune héros, conscient de son rêve et déterminé à l'accomplir, ce qui détonne avec le flou identitaire et la détresse de nombreux personnages des films antérieurs de la cinéaste. Cela dit, il n'est pas exclu que ce soit cette même détermination qui ait suscité l'intérêt de cette dernière, soucieuse de léguer au jeune public un film optimiste. Le résultat, exécuté avec soin, repose sur un scénario rempli de bons sentiments, inspiré d'une histoire vraie. La romance discrète entre l'entomologiste et la mère du gamin semble un passage obligé. Et les développements plus spectaculaires du récit suggèrent une concession aux créneaux des films d'aventure hollywoodiens, tels ceux de la série INDIANA JONES. Cela dit, l'élégance de l'ensemble, où se démarque la beauté joliment colorée de la forêt du Costa Rica, tient le regard en éveil. L'interprétation s'avère assez sentie, malgré l'accent francophone qui trahit l'origine de Pascale Bussières au sein de cette coproduction tournée dans la langue de Shakespeare.

Texte : Jean-Philippe Gravel

Revue de presse

Pour Tous, mais pas un conte

Appuyée par la splendeur de la photographie, Léa Pool n'a certainement pas manqué son passage au cinéma d'action. Ce film fait même oublier, disons, son précédent long métrage (REBELLES), ses premiers pas en anglais. Moins prétencieux, moins à l'eau de rose (...).

Papillon bleu, Le Léa Pool

Une Sorte de rêve surgelé

Bien qu'ils soient agencés harmonieusement, tous les éléments qui composent cette fable (...) paraissent forçés, même aux yeux du public familial (...). Cet hommage à l'irrationnel et au caractère aléatoire de la vie (...) se révèle au contraire une oeuvre polie et sage (...).

Papillon bleu, Le Léa Pool

Envolée d'un miracle

La photographie de Pierre Mignot et le travail remarquable de Georges Brassard pour nous montrer de près les animaux de la jungle (...), [ce qui] constitue du jamais vu dans un film de fiction. Un long métrage qui s'attarde aux petites choses, sans toutefois tomber dans la morale.

Papillon bleu, Le Léa Pool

Prix du rêve

Le regarde est tenu en éveil, le travail est d'évidence soigné, car ce n'est pas parce qu'on s'adresse aux enfants qu'il faut bâcler les choses. Mais quand tout ça dérape pour inclure aussi des cascades et des situations dignes d'Indiana Jones, on recul... (...).

Papillon bleu, Le Léa Pool

Elusive butterfly

The result adds more stiffness to what is already a strikingly static affair, with strained conversations generally happening between characters seated in dull tableaux while the camera cuts back and forth between symmetrically placed head shots - most of which are needlessly close in.

Papillon bleu, Le Léa Pool

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3