Can. 2004. Aventures de Léa Pool avec Marc Donato, William Hurt, Pascale Bussières. Atteint d'un cancer, un enfant convainc un entomologiste d'aller capturer avec lui un papillon rare en Amérique centrale. Récit plein de bons sentiments, inspiré d'une histoire vraie. Quelques moments touchants. Réalisation soignée mais impersonnelle. Interprétation sentie. (sortie en salle: 20 février 2004)
Atteint d'un cancer, un enfant convainc un entomologiste d'aller capturer avec lui un papillon rare en Amérique centrale. Récit plein de bons sentiments, inspiré d'une histoire vraie. Quelques moments touchants. Réalisation soignée mais impersonnelle. Interprétation sentie. (sortie en salle: 20 février 2004)
À priori, on se demande un peu ce que Léa Pool fait à la tête de ce projet plus proche du film de commande que de l'oeuvre personnelle. La plus grande rupture se trouvant sans doute du côté de son jeune héros, conscient de son rêve et déterminé à l'accomplir, ce qui détonne avec le flou identitaire et la détresse de nombreux personnages des films antérieurs de la cinéaste. Cela dit, il n'est pas exclu que ce soit cette même détermination qui ait suscité l'intérêt de cette dernière, soucieuse de léguer au jeune public un film optimiste. Le résultat, exécuté avec soin, repose sur un scénario rempli de bons sentiments, inspiré d'une histoire vraie. La romance discrète entre l'entomologiste et la mère du gamin semble un passage obligé. Et les développements plus spectaculaires du récit suggèrent une concession aux créneaux des films d'aventure hollywoodiens, tels ceux de la série INDIANA JONES. Cela dit, l'élégance de l'ensemble, où se démarque la beauté joliment colorée de la forêt du Costa Rica, tient le regard en éveil. L'interprétation s'avère assez sentie, malgré l'accent francophone qui trahit l'origine de Pascale Bussières au sein de cette coproduction tournée dans la langue de Shakespeare.
Texte : Jean-Philippe Gravel
Jérôme Delgado - La Presse
Appuyée par la splendeur de la photographie, Léa Pool n'a certainement pas manqué son passage au cinéma d'action. Ce film fait même oublier, disons, son précédent long métrage (REBELLES), ses premiers pas en anglais. Moins prétencieux, moins à l'eau de rose (...).
Martin Bilodeau - Le Devoir
Bien qu'ils soient agencés harmonieusement, tous les éléments qui composent cette fable (...) paraissent forçés, même aux yeux du public familial (...). Cet hommage à l'irrationnel et au caractère aléatoire de la vie (...) se révèle au contraire une oeuvre polie et sage (...).
Yseult Picard - Échos Vedettes
La photographie de Pierre Mignot et le travail remarquable de Georges Brassard pour nous montrer de près les animaux de la jungle (...), [ce qui] constitue du jamais vu dans un film de fiction. Un long métrage qui s'attarde aux petites choses, sans toutefois tomber dans la morale.
Jean-Philippe Gravel - Ici
Le regarde est tenu en éveil, le travail est d'évidence soigné, car ce n'est pas parce qu'on s'adresse aux enfants qu'il faut bâcler les choses. Mais quand tout ça dérape pour inclure aussi des cascades et des situations dignes d'Indiana Jones, on recul... (...).
Ken Eisner - Variety
The result adds more stiffness to what is already a strikingly static affair, with strained conversations generally happening between characters seated in dull tableaux while the camera cuts back and forth between symmetrically placed head shots - most of which are needlessly close in.