
La Peau blanche




La Peau blanche

L'avis de Mediafilm
Avant de tomber vers la fin dans le Grand-Guignol, de façon d'ailleurs un peu regrettable, ce premier long métrage de Daniel Roby privilégie la création d'un climat insolite fort réussi. Le scénario introduit progressivement les éléments fantastiques, par touches souvent allusives, à l'intérieur d'une histoire d'amour émaillée d'intéressantes observations psychologiques et de moeurs. Le tout est campé dans un contexte très urbain où les manifestations du surnaturel s'exercent en secret sous le couvert du quotidien le plus ordinaire. Préférant jouer la carte du mystère tenace plutôt que celle de l'action et de l'horreur à tout prix, le réalisateur et son coscénariste ont tendance à dilater un peu trop le fil ténu de ce suspense tantôt surprenant, tantôt prévisible. Chose certaine, une des particularités de cette histoire est son discours ambigu sur la présumée supériorité de certaines races, lequel saura à lui seul alimenter bien des débats. Tirant le meilleur parti possible d'un budget modeste, Roby joue la carte de la sobriété et du réalisme dans sa réalisation. Ce qui ne l'empêche pas d'injecter ici et là quelques touches réussies de stylisation dans la mise en images et le montage. Les interprètes livrent des performances convaincantes et bien senties, qui profitent notamment du naturel des dialogues.

Synopsis

Année
2004Genre
Drame fantastiqueDurée
89 min.Origine
CanadaInformation
Classification

Genre
Drame fantastique
Année
2004
Durée
89 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
D'après le roman de
Pays
Canada
Québec
Distribution
Les Films Séville
Interprètes
Production
Récompenses
Prix Claude-Jutra, Meilleur premier long métrage, 2004