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La Mort dans la peau (The Bourne Supremacy)

É.-U. 2004. Drame d'espionnage de Paul Greengrass avec Matt Damon, Joan Allen, Brian Cox. Un ex-assassin de la CIA devenu amnésique est faussement accusé par ses anciens patrons d'avoir tué deux de leurs espions à Berlin. Récit captivant mais souvent invraisemblable, d'après le roman de Robert Ludlum. Scènes d'action spectaculaires. Décors européens habilement exploités. Réalisation fébrile. Interprétation de qualité.

13 ans +
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La Mort dans la peau (The Bourne Supremacy)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2004. Drame d'espionnage de Paul Greengrass avec Matt Damon, Joan Allen, Brian Cox.

Un ex-assassin de la CIA devenu amnésique est faussement accusé par ses anciens patrons d'avoir tué deux de leurs espions à Berlin. Récit captivant mais souvent invraisemblable, d'après le roman de Robert Ludlum. Scènes d'action spectaculaires. Décors européens habilement exploités. Réalisation fébrile. Interprétation de qualité.

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Tony Gilroy
D'après le roman de Robert Ludlum
Photographie :
Musique :
Installé incognito à Goa avec sa compagne Marie, l'ex-assassin de la CIA Jason Bourne a toujours de la difficulté à se souvenir de ses actions passées et continue à être hanté par d'affreux cauchemars. Après avoir échappé à un tueur envoyé par un magnat du pétrole russe, Jason s'enfuit à Naples. Pendant ce temps, Pamela Landy, directrice des opérations à la CIA, voit deux de ses agents assassinés à Berlin lors d'une mission ratée. Convaincue que Bourne est mêlé à cette affaire, elle persuade son supérieur Ward Abbott de l'aider à débusquer l'ancien espion. Débute alors à travers l'Europe un jeu du chat et de la souris entre ce dernier et les agents envoyés par Landy et Abbott. Mais Jason réalise bientôt que c'est à Moscou qu'il doit se rendre pour dénouer toute cette affaire.

L’AVIS DE MEDIAFILM

THE BOURNE SUPREMACY souffre parfois de cette surenchère de moyens typique des suites de films à succès, misant davantage sur le spectaculaire que sur la finesse psychologique et ce, sans trop s'embarrasser de vraisemblance. Aux commandes de ce nouvel épisode des aventures du héros imaginé par Robert Ludlum, on retrouve le cinéaste britannique Paul Greengrass, un choix étonnant après son remarquable BLOODY SUNDAY, qui était beaucoup plus près du documentaire que du film d'action hollywoodien. On reconnaît toutefois dans THE BOURNE SUPREMACY sa manière fébrile de tourner, souvent caméra à l'épaule, donnant au spectateur l'impression d'être un intrus au sein de cet univers d'espionnage international. Une fois de plus, l'Europe devient un véritable terrain de jeux, les rares échappées ensoleillées, notamment aux Indes, servant de contraste à la froideur hivernale de l'Allemagne et de la Russie, climat typique à l'univers de Ludlum. D'ailleurs, le film se conclut par une époustouflante poursuite de voitures dans les grands boulevards et les tunnels de Moscou. Ces débauches de cascades n'éclipsent cependant pas l'intensité et la vigueur de Matt Damon, admirablement secondé par Joan Allen et Brian Cox.

Texte : André Lavoie

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