É.-U. 2004. Film d'animation de Bibo Bergeron, Vicky Jenson, Rob Letterman . Avec l'aide d'un requin végétarien, un ambitieux poisson se fait passer pour un redoutable tueur de squales. Récit peu étoffé mais assez divertissant. Message de tolérance livré de manière inusitée. Gags amusants parodiant notamment les films "The Godfather" et "Jaws". Animation et graphisme de qualité.
Avec l'aide d'un requin végétarien, un ambitieux poisson se fait passer pour un redoutable tueur de squales. Récit peu étoffé mais assez divertissant. Message de tolérance livré de manière inusitée. Gags amusants parodiant notamment les films "The Godfather" et "Jaws". Animation et graphisme de qualité.
Sans atteindre la perfection et l'imagination débordante de FINDING NEMO, SHARK TALE constitue un agréable divertissement familial, coloré et rempli à ras bord de gags visuels, bien que plusieurs relèvent du placement de produits à peine déguisé. Ce qui n'est guère étonnant, compte tenu que le récif où se déroule l'action reproduit fidèlement le très scintillant carrefour commercial de Times Square à New York. En tant que tel, le récit apparaît peu étoffé et sans réelles surprises, avec sa leçon convenue sur les mirages de la célébrité et la recherche de l'amour vrai. En revanche, l'intrigue est nourrie de références cinématographiques fort amusantes, à JAWS bien sûr (après tout, Steven Spielberg est copropriétaire de Dreamworks), mais plus encore à THE GODFATHER et aux films de mafia en général, d'où les présences de Robert De Niro et Martin Scorsese dans des performances vocales autoparodiques assez savoureuses. En outre, SHARK TALE livre un message de tolérance sur un mode audacieux et inusité, le personnage de Lenny sortant ni plus ni moins du placard en assumant son végétarisme et son plaisir à se travestir en dauphin. D'ailleurs, la séquence où ce dernier aide Oscar à faire peur aux requins vaut à elle seule le détour. L'animation et le graphisme demeurent de haute qualité et par moments, le film possède une tonalité hip-hop tout à fait au goût du jour.
Texte : Louis-Paul Rioux
Par : Alexis Laperle, Sherbrooke
Un des films d'animation les plus sous-évalués.
J'attribue à ce film la Cote