
Elles étaient cinq




Elles étaient cinq

L'avis de Mediafilm
Après avoir signé les courts métrages «Aux voleurs!» et «Pendant ce temps» puis réalisé PIN-PON, un film de commande pour enfants, Ghyslaine Côté peut maintenant donner sa pleine mesure de cinéaste dans ELLES ÉTAIENT CINQ. Choisissant d'aborder deux sujets délicats, les séquelles d'un viol et l'impact des libérations conditionnelles sur les personnes qui se croyaient à l'abri de leur agresseur, la réalisatrice ne cherche pas à faire le procès de ces réalités. Elle choisit plutôt de se pencher sur la dérive émotionnelle d'une jeune femme et de son entourage, en particulier ses amies d'enfance, la famille immédiate de la protagoniste étant, elle, curieusement absente. Dans un premier temps, le récit célèbre la complicité de jeunesse des cinq amies, lors de scènes pas toujours convaincantes. Par la suite, le scénario se concentre sur le vécu, quinze ans plus tard, de cette héroïne incarnée par Jacinthe Laguë avec une émotion bien contrôlée. Peu à peu, dans une série de flash-backs percutants, on nous dévoile les diverses facettes de la tragédie, faisant de l'agresseur un personnage sans visage, ce qui le rend encore plus menaçant. Même si l'interprétation est inégale, rendant quelque peu factice les rapports qui unissent ces jeunes femmes, la réalisatrice fait preuve d'une belle maîtrise visuelle et livre un film d'une grande sensibilité.

Synopsis

(sortie en salle le 27 août 2004)
Année
2004Genre
Drame psychologiqueDurée
82 min.Origine
CanadaInformation
Classification

Genre
Drame psychologique
Année
2004
Durée
82 min.
Réalisation
Pays
Canada
Québec
Distribution
Remstar
Récompenses
Jutra, Meilleure actrice de soutien, 2005
Images
