Can. 2004. Comédie fantaisiste de Claude Desrosiers avec Guy Jodoin, Stéphane Crête, Claude Legault. En l'an 2039, des explorateurs québécois recherchent une nouvelle planète qui pourra accueillir l'espèce humaine. Adaptation distrayante et sympathique d'une série télévisée. Style parodique débridé nourri de nombreux clins d'oeil amusants. Rythme assez soutenu. Réalisation valable. Bonne complicité des comédiens.
En l'an 2039, des explorateurs québécois recherchent une nouvelle planète qui pourra accueillir l'espèce humaine. Adaptation distrayante et sympathique d'une série télévisée. Style parodique débridé nourri de nombreux clins d'oeil amusants. Rythme assez soutenu. Réalisation valable. Bonne complicité des comédiens.
Véritable série culte auprès des téléspectateurs adolescents, «Dans une galaxie près de chez vous» dénote une inspiration comique débridée assez réjouissante, que l'on retrouve d'ailleurs à maintes occasions dans cette adaptation pour le cinéma. Les scénaristes ont concocté une parodie des histoires de science-fiction qui joue avec fougue la carte du burlesque et de l'absurde, au fil d'un récit se présentant comme une simple enfilade de sketches. Les gags, notamment les clins d'oeil ironiques ou satiriques à l'actualité et la culture québécoise, sont abondants, et même si la quantité supplée parfois à la qualité, l'ensemble s'avère distrayant et éminemment sympathique. Le réalisateur est forcé de travailler avec un budget limité comparé aux productions équivalentes américaines (cf. GALAXY QUEST), mais il s'agit tout de même d'un véritable luxe de moyens si on songe au bric-à-brac de carton-pâte de la série. La scène d'ouverture en met d'ailleurs plein la vue avec sa vision étonnante de Montréal sous un dôme protecteur géant. En outre, malgré des longueurs et des effets répétitifs, le film maintient un rythme entraînant. Les comédiens font preuve d'une complicité contagieuse en même temps que d'un bon sens de la répartie, mais leur style de jeu criard aurait eu avantage à être un peu atténué pour le grand écran.
Texte : Martin Girard