G.-B. 2002. Drame d'espionnage de Lee Tamahori avec Pierce Brosnan, Halle Berry, Toby Stephens. L'agent secret James Bond fait équipe avec une collègue américaine pour neutraliser un terroriste nord-coréen allié à un riche anglais mégalomane. Récit prometteur devenant vite prévisible et trop invraisemblable. Réalisation musclée et spectaculaire. Jeu plein d'aisance de P. Brosnan.
L'agent secret James Bond fait équipe avec une collègue américaine pour neutraliser un terroriste nord-coréen allié à un riche anglais mégalomane. Récit prometteur devenant vite prévisible et trop invraisemblable. Réalisation musclée et spectaculaire. Jeu plein d'aisance de P. Brosnan.
Pour son quarantième anniversaire et sa vingtième aventure «officielle», le célèbre agent 007 a droit pour la première fois à des séquences faisant appel à des effets spéciaux numériques, histoire de compétitionner avec les récents xXx, CHARLIE'S ANGELS et autres MISSION: IMPOSSIBLE, qui menacent ses parts de marché auprès des jeunes. Sauf que lesdites séquences, dont celle du surf sur une immense vague, sont parmi les moins convaincantes du film. Par ailleurs, anniversaire oblige, on retrouve dans DIE ANOTHER DAY divers clins d'oeil aux autres aventures de Bond, certains évidents, comme la sortie de l'eau de l'espionne américaine qui copie celle d'Ursula Andress dans Dr. NO, et d'autres plus subtils. Bref, ce nouvel opus réserve plusieurs moments assez excitants et bien troussés, notamment une scène d'escrime d'une intensité peu commune, mais la dernière partie vient tout gâcher, s'avérant trop prévisible et invraisemblable, tuant dans l'oeuf tout suspense. Néanmoins, la réalisation de Lee Tamahori (ONCE WERE WARRIORS, ALONG CAME A SPIDER) s'avère rythmée, musclée et spectaculaire, bien que peu personnalisée. Dans sa quatrième incarnation de Bond, Pierce Brosnan fait montre de son aisance habituelle et Halle Berry ne manque pas de panache dans un rôle énergique et athlétique à la CHARLIE'S ANGELS.
Texte : Louis-Paul Rioux