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Mes 16 ans (Sweet Sixteen)

G.-B. 2002. Drame de moeurs de Ken Loach avec Martin Compston, William Ruane, Annmarie Fulton. Un jeune décrocheur devient revendeur d'héroïne dans l'espoir d'offrir une vie confortable à sa mère qui doit bientôt sortir de prison. Mélange bien dosé de désespoir, d'humour et de compassion. Tableau social réaliste et sans concession sentimentale, empreint d'un humanisme touchant. Réalisation souple et très expressive. Excellente direction d'acteurs.

13 ans + (langage vulgaire)
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Mes 16 ans (Sweet Sixteen)

13 ans + (langage vulgaire) 13 ans + (langage vulgaire)

G.-B. 2002. Drame de moeurs de Ken Loach avec Martin Compston, William Ruane, Annmarie Fulton.

Un jeune décrocheur devient revendeur d'héroïne dans l'espoir d'offrir une vie confortable à sa mère qui doit bientôt sortir de prison. Mélange bien dosé de désespoir, d'humour et de compassion. Tableau social réaliste et sans concession sentimentale, empreint d'un humanisme touchant. Réalisation souple et très expressive. Excellente direction d'acteurs.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Christal Films
Récompenses
Liam est un adolescent qui vit à Greenock, une ville d'Écosse engluée dans la grisaille. Sa mère Jean sortira bientôt de prison et le jeune décrocheur veut la dissuader de retourner vivre avec son petit ami Stan, un dealer miteux. Pour ce faire, Liam projette d'acheter une roulotte au bord de l'eau, où il compte installer sa mère, mais aussi sa soeur Chantelle et son petit neveu Calum. Pour financer cet achat, lui et son ami Pinball volent un lot d'héroïne appartenent à Stan et l'écoulent sur la rue. Ils attirent ainsi l'attention d'un gangster local qui leur propose de travailler pour lui. Il offre même à Liam un joli appartement meublé, que le garçon est tout fier de montrer à sa mère lorsqu'elle recouvre sa liberté. Mais une amère désillusion attend l'adolescent au détour.

L’AVIS DE MEDIAFILM

SWEET SIXTEEN porte la marque indélébile du cinéaste engagé Ken Loach, cette façon lucide et naturelle qu'il a de capter la réalité des défavorisés avec un mélange subtilement dosé de désespoir, d'humour et de compassion. Son nouveau film jette un regard sans compromis (et, il faut le dire, sans optimisme) sur l'horizon bouché de jeunes gens à qui l'ère néo-libérale de Thatcher a laissé en héritage chômage, inégalités sociales, décrochage scolaire et délinquance. Pourtant, dans ce paysage sombre et apparemment sans avenir, le jeune héros de SWEET SIXTEEN livre bataille dans l'espoir d'assurer un meilleur sort à ses proches. Mais malgré la noblesse de ses intentions, le personnage ne peut échapper au cul-de-sac que lui réserve sa condition sociale, qui l'incite le plus naturellement du monde à recourir au crime pour arriver à ses fins. D'où le sentiment de tragédie qui émane de ce récit profondément humain et souvent bouleversant malgré une absence totale de pathos dans le traitement. La réalisation très expressive et souple rend presque palpable la poisse de ce coin d'Écosse en pleine déprime économique. Et comme toujours chez Loach, la direction d'acteurs s'avère irréprochable, particulièrement dans le cas du jeune Martin Compston, souvent déchirant de vérité dans le rôle de Liam.

Texte : Martin Girard

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