É.-U. 2002. Comédie fantaisiste de Peter Hastings avec Eli Marienthal, Stephen Tobolowsky, Christopher Walken. Adopté par des humains, un ourson doué de la parole entreprend de réunir un ancien groupe musical formé d'ours comme lui. Sujet simpliste inspiré d'un manège de Disneyworld. Intrigue artificielle prétexte à des numéros musicaux. Réalisation fade. Interprétation caricaturale.
Adopté par des humains, un ourson doué de la parole entreprend de réunir un ancien groupe musical formé d'ours comme lui. Sujet simpliste inspiré d'un manège de Disneyworld. Intrigue artificielle prétexte à des numéros musicaux. Réalisation fade. Interprétation caricaturale.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, ce concept farfelu s'inspire d'un vieux manège de Disneyworld mettant en vedette des ours robotisés qui chantaient de la musique country. Pour l'adaptation au cinéma, on a toutefois remplacé les automates par des humains revêtus de costumes en peluche, ce qui rapproche étrangement le projet de BARNEY'S GREAT ADVENTURE, avec son dinosaure mauve incarné par un acteur enfoui sous une tonne de peluche. Quoi qu'il en soit, THE COUNTRY BEARS manque singulièrement d'imagination et de fantaisie. L'intrigue, artificielle et téléscopée, fait fi de toute nuance et ne sert que de prétexte à enfiler des numéros musicaux qui ont à tout le moins le mérite d'être entraînants. Bien que peu soignée sur le plan de la photographie et de la continuité visuelle, la réalisation se veut enjouée et comporte même quelques idées amusantes. Il s'agit cependant d'un produit de consommation rapide qui ressemble à s'y méprendre aux fades comédies jadis présentées au "Monde merveilleux de Disney" à la télé. Si le jeu hirsute des ours les font ressembler à des marionnettes, l'interprétation des humains s'inscrit dans la caricature simpliste, surtout celle de Christopher Walken, toujours d'aussi mauvais poil.
Texte : André Caron