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Laurel Canyon

É.-U. 2002. Drame de moeurs de Lisa Cholodenko avec Christian Bale, Frances McDormand, Kate Beckinsale. À Los Angeles, une productrice de disques qui fait montre d'une grande liberté de moeurs accueille son fils conservateur et sa fiancée. Étude de milieu sobre et convaincante. Psychologie attentive. Dialogues sonnant juste. Réalisation effacée. Interprétation talentueuse.

13 ans +
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Laurel Canyon (Laurel Canyon)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2002. Drame de moeurs de Lisa Cholodenko avec Christian Bale, Frances McDormand, Kate Beckinsale.

À Los Angeles, une productrice de disques qui fait montre d'une grande liberté de moeurs accueille son fils conservateur et sa fiancée. Étude de milieu sobre et convaincante. Psychologie attentive. Dialogues sonnant juste. Réalisation effacée. Interprétation talentueuse.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Mongrel Media
La productrice de disques Jane habite sur Laurel Canyon, une longue route boisée traversant le quartier branché de Hollywood Hills. N'ayant jamais renoncé à son mode de vie hippie, Jane a une liaison avec Ian, le chanteur d'un groupe rock. Son fils Sam, qui termine ses études de médecine à Harvard, s'installe provisoirement à Los Angeles pour un stage, pendant que sa fiancée Alex, une brillante biologiste, rédige sa thèse de doctorat. Jane offre donc au jeune couple de venir habiter chez elle. Mais le très conservateur Sam est gêné par les comportements extravertis des artistes qui vont et viennent dans la vaste demeure. Contrairement à Alex, qui se laisse charmer par la liberté de moeurs de Jane et ses amis, ce qui l'amène à mettre son couple en danger.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après avoir observé avec une certaine pénétration un milieu d'artistes marginaux de Manhattan dans HIGH ART, Lisa Cholodenko déplace maintenant son regard vers l'autre métropole américaine, Los Angeles, pour y observer une faune artistique différente, bien qu'elle aussi en marge des conventions sociales. Le dispositif narratif demeure le même que dans HIGH ART, puisqu'il s'agit ici encore une fois d'une fable initiatique dans laquelle un personnage candide et coincé perd un peu de son innocence au contact d'individus laissant libre cours à leurs pulsions. Toujours comme dans HIGH ART, l'étude de milieu passe d'abord et avant tout par la description des personnages et de leurs relations. La réalisatrice observe l'évolution psychologique de ceux-ci sans chercher à nourrir l'intrigue de développements particulièrement dramatiques en soi. Aussi, le récit peut paraître parfois un peu ténu, mais la qualité des dialogues et de l'interprétation compense la minceur de la trame narrative. Il en résulte une oeuvre intimiste, sobre et subtilement touchante, qui sonne vrai. La réalisation est à la fois effacée et fonctionnelle.

Texte : Martin Girard

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