
Laurel Canyon




Laurel Canyon

L'avis de Mediafilm
Après avoir observé avec une certaine pénétration un milieu d'artistes marginaux de Manhattan dans HIGH ART, Lisa Cholodenko déplace maintenant son regard vers l'autre métropole américaine, Los Angeles, pour y observer une faune artistique différente, bien qu'elle aussi en marge des conventions sociales. Le dispositif narratif demeure le même que dans HIGH ART, puisqu'il s'agit ici encore une fois d'une fable initiatique dans laquelle un personnage candide et coincé perd un peu de son innocence au contact d'individus laissant libre cours à leurs pulsions. Toujours comme dans HIGH ART, l'étude de milieu passe d'abord et avant tout par la description des personnages et de leurs relations. La réalisatrice observe l'évolution psychologique de ceux-ci sans chercher à nourrir l'intrigue de développements particulièrement dramatiques en soi. Aussi, le récit peut paraître parfois un peu ténu, mais la qualité des dialogues et de l'interprétation compense la minceur de la trame narrative. Il en résulte une oeuvre intimiste, sobre et subtilement touchante, qui sonne vrai. La réalisation est à la fois effacée et fonctionnelle.

Synopsis

Année
2002Genre
Drame de moeursDurée
103 min.Origine
États-UnisInformation
Classification

Genre
Drame de moeurs
Année
2002
Durée
103 min.
Réalisation
Pays
États-Unis
Distribution
Mongrel Media