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La Vie nouvelle

Fr. 2002. Drame de moeurs de Philippe Grandrieux avec Zach Knighton, Anna Mouglalis, Marc Barbé. Un jeune militaire américain en permission dans les Balkans entreprend de sauver de la déchéance une prostituée ukrainienne. Oeuvre autarcique noyée par un excès de formalisme. Climat enténébré. Des longueurs. Réalisation de type expérimental. Jeu exclusivement physique des comédiens.

16 ans +
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La Vie nouvelle (La Vie nouvelle)

16 ans + 16 ans +

Fr. 2002. Drame de moeurs de Philippe Grandrieux avec Zach Knighton, Anna Mouglalis, Marc Barbé.

Un jeune militaire américain en permission dans les Balkans entreprend de sauver de la déchéance une prostituée ukrainienne. Oeuvre autarcique noyée par un excès de formalisme. Climat enténébré. Des longueurs. Réalisation de type expérimental. Jeu exclusivement physique des comédiens.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Christal Films
Dans un grand terrain vague, quelque part en Europe de l'Est, arrive en plein hiver un contingent de personnes, l'air hagard. Après avoir inspecté le groupe, un inquiétant proxénète achète une jeune Ukrainienne, Melania, et la fait aussitôt travailler comme prostituée dans un hôtel situé au-dessus d'une boîte de strip-tease à Sofia. La jeune femme attire l'attention de Seymour, un militaire américain en permission qui ne tarde pas à tomber amoureux d'elle. Il essaie alors par tous les moyens de la racheter à son souteneur puis tente de fuir avec elle, malgré la mise en garde de son ami Roscoe. Mais c'est sans compter sur Boyan, le dangereux patron de la boîte, et sur divers personnages louches qui gravitent autour de l'hôtel, comme celui que l'on surnomme «le Français».

L’AVIS DE MEDIAFILM

Second long métrage de Philippe Grandrieux, après le très bien nommé SOMBRE (1998), LA VIE NOUVELLE accentue la démarche radicale et non narrative de l'auteur. Dans un climat chaotique et enténébré, au confluent de l'asphyxie et du cauchemar, Grandrieux nous livre une oeuvre autarcique et hermétique qui pose le défi d'une relation essentiellement sensorielle avec l'auditoire, relation cristallisée par des dialogues minimalistes et un jeu davantage physique que dramatique de la part des comédiens. D'ailleurs, la résistance du spectateur, privé de ses repères de lecture habituels, est mise à rude épreuve, notamment par une réalisation de type expérimental avec mouvements de caméra et cadrages anarchiques, images distordues et bande sonore hypertrophiée. En outre, la répétition à outrance de scènes impliquant des sévices corporels et sexuels pourrait en indisposer plus d'un. Au-delà du malaise et de l'agression, il convient néanmoins d'admettre la force de certaines images. Cependant, sans bouée de sauvetage, le film se noie lentement dans un magma formaliste. Cautionnant son refus de tout moralisme, Grandrieux évite tout compromis: au public de recevoir ou de rejeter d'un seul bloc cet ovni cinématographique.

Texte : Jean Beaulieu

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