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Se souvenir des belles choses

Fr. 2001. Comédie dramatique de Zabou Breitman avec Isabelle Carré, Bernard Campan, Bernard Le Coq. Une jeune femme souffrant de pertes de mémoire fréquentes s'éprend d'un veuf au passé douloureux rencontré dans une maison de santé. Thème grave abordé avec une certaine légèreté. Scénario parfois élastique. Quelques jolies trouvailles. Réalisation fluide. Interprètes touchants.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Se souvenir des belles choses (Se souvenir des belles choses)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

Fr. 2001. Comédie dramatique de Zabou Breitman avec Isabelle Carré, Bernard Campan, Bernard Le Coq.

Une jeune femme souffrant de pertes de mémoire fréquentes s'éprend d'un veuf au passé douloureux rencontré dans une maison de santé. Thème grave abordé avec une certaine légèreté. Scénario parfois élastique. Quelques jolies trouvailles. Réalisation fluide. Interprètes touchants.

Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Les Films Séville
Récompenses
Claire Poussin, la jeune trentaine, arrive à la clinique Les Écureuils, en proie à de fréquentes pertes de mémoire après avoir été frappée par la foudre. Craignant d'être atteinte de la maladie d'Alzheimer comme sa mère qui en est décédée, Claire prend soin chaque jour de noter dans son calepin diverses choses dont elle a besoin ou envie de se souvenir. Très vite, elle s'adapte à la micro-société de la clinique, fraternisant avec le personnel et les autres patients, tous frappés d'amnésie plus ou moins légère. L'un d'eux toutefois se révèle turbulent et colérique. Il s'agit de Philippe, un oenologue veuf ayant subi un traumatisme qui l'empêche de se réinsérer dans le monde du travail. Claire réussit à l'amadouer et même à nouer une idylle avec lui. Mais sa maladie la rattrape.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Comédienne chevronnée mais souvent cantonnée dans les seconds rôles (LA CRISE, TENUE CORRECTE EXIGÉE, MA PETITE ENTREPRISE), Zabou se lance dans l'aventure de la réalisation d'un premier long métrage et voit enfin son nom de famille apparaître au générique. S'attaquant à un sujet casse-gueule, elle parvient, malgré un scénario un peu élastique, à s'en tirer avec les honneurs. En effet, de nombreuses trouvailles inventives et bienvenues émaillent le récit ou la mise en scène, par ailleurs fluide. Ainsi, une scène rigolote côtoie brusquement le tragique, le poétique ou le nostalgique. Le déluge de bons sentiments, presque inévitable avec un tel sujet, de même que la multiplicité des intrigues dans la première partie viennent près de nous faire oublier le principal argument du film: la mémoire buissonnière. Heureusement, dans la seconde partie, le tout se resserre davantage au profit des deux personnages principaux. Ceux-ci sont incarnés de façon très touchante par Isabelle Carré, qui réussit à ne pas surjouer dans un rôle exigeant, et par Bernard Campan, acteur jusque-là associé au rayon des comiques et dont on découvre le registre dramatique. Donnons donc à Zabou le crédit qui lui revient, celui d'avoir su les diriger de façon aussi sensible.

Texte : Jean Beaulieu

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