Rebelles (Lost and Delirious)
Rebelles (Lost and Delirious)
L'avis de Mediafilm
Tourné en anglais d'après un scénario émouvant de la dramaturge torontoise Judith Thompson, LOST AND DELIRIOUS semble de prime abord moins personnel que les films précédents de Léa Pool. Explorant toutefois à nouveau avec finesse et sensualité un thème dont elle a souvent traité avec succès, particulièrement dans ANNE TRISTER (1986), la réalisatrice ne risque pas de décevoir ses admirateurs. Elle sonde l'âme tourmentée de ses protagonistes avec son habituel doigté, proposant cette fois-ci des portraits fort contrastés de trois jeunes filles s'éveillant à la vie. Le succès de l'entreprise est d'ailleurs dû en grande partie à ses jeunes comédiennes. Dirigées avec intelligence et sensibilité, elles offrent des prestations d'une justesse remarquable et d'une émotion troublante dans des rôles casse-cou qui auraient facilement pu sombrer dans la caricature. Mischa Barton et, surtout, Piper Perabo sont de véritables révélations, chacune dans des registres opposés: la première, dans la force camouflée en fragilité introspective; la seconde, dans la fougue excessive des passions adolescentes. On regrette simplement les rôles un peu trop escamotés réservés à Graham Greene et Jackie Burroughs, qui s'ouvraient pourtant sur d'intéressantes avenues.
Synopsis
Se remettant difficilement de la mort de sa mère, Mary aborde avec appréhension sa nouvelle vie de pensionnaire dans un collège huppé. Heureusement, ses compagnes de chambre, Paulie, la rebelle extravertie, et Tory, la belle jeune fille de bonne famille, ont tôt fait de l'adopter. Les trois deviennent vite inséparables, mais Mary est quelque peu déconcertée par l'intimité de la relation entre Paulie et Tory. Lorsque leur secret est découvert, cette dernière craint la réaction de ses parents conservateurs et décide de se détacher brusquement de Paulie, laquelle tente alors l'impossible pour la reconquérir. Déchirée entre ses deux amies, Mary regarde Paulie sombrer dans une détresse profonde alors que celle-ci s'identifie de plus en plus à un faucon qu'elle a sauvé. (sortie en salle le 21 septembre 2001)
Année
2001Genre
Drame psychologiqueDurée
103 min.Origine
CanadaInformation
Classification
Genre
Drame psychologique
Année
2001
Durée
103 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
D'après le roman de
Pays
Canada
Québec
Distribution
Les Films Séville
Interprètes
Récompenses
Génie, Meilleure photographie, 2002