Can. 2001. Comédie de Louis Saïa avec Rémy Girard, Alexis Martin, Marc Messier. Un propriétaire de brasserie, entraîneur d'une équipe de hockey amateur, voit ses joueurs le déserter pour joindre la formation d'un entrepreneur qui veut le ruiner. Scénario superficiel aux développements inégaux. Réalisation fonctionnelle. Interprétation dans la note.
Un propriétaire de brasserie, entraîneur d'une équipe de hockey amateur, voit ses joueurs le déserter pour joindre la formation d'un entrepreneur qui veut le ruiner. Scénario superficiel aux développements inégaux. Réalisation fonctionnelle. Interprétation dans la note.
Dans l'ensemble, Les Boys III apparaît comme le moins pire des films de cette très populaire série. Le scénario demeure superficiel et l'humour facile, mais on est tout de même loin de la platitude et des gags débiles du premier opus et des imbuvables clichés touristiques du second. Le film s'emploie à illustrer la tendance actuelle du sport professionnel où appât du gain va de pair avec manque absolu de loyauté, sauf qu'ici, à l'échelle des ligues de garage, certains joueurs se laissent acheter par le concurrent avec un simple club sandwich! Cependant, tout ce complot du promoteur immobilier se dégonfle lamentablement en fin de parcours. Par ailleurs, le scénario fait une large place aux histoires personnelles de quelques boys, l'un angoissé à l'idée de vieillir qui se découvre père, ou l'autre coureur de jupons qui trouve enfin le grand amour. Mais là encore, ces intrigues secondaires sont développées de façon inégale. La mise en scène demeure fonctionnelle, mais elle s'avère un peu plus dynamique que dans les deux épisodes précédents, même si les parties de hockey sont toujours filmées aussi platement, sans véritable rythme. Les interprètes ne forcent pas trop la note, sauf le truculent Pierre Lebeau, qui procure au film ses moments les plus comiques.
Texte : Louis-Paul Rioux